Aujourd’hui pas de blabla !
Après un bilan de l’année écoulée, voici en quelques clichés,
ce que je retiendrais de positif pour ce mois passé !
Aujourd’hui pas de blabla !
Après un bilan de l’année écoulée, voici en quelques clichés,
ce que je retiendrais de positif pour ce mois passé !
La coutume populaire veut qu’au premier de l’An, chacun décrypte son horoscope de l’année à venir, espérant qui LA rencontre amoureuse, qui LA rentrée d’argent attendue, ou bien encore la gloire chaque nuit rêvée.
En cette fin décembre, temps traditionnel des bilans et rétrospectives personnels, j’ai décidé de rédiger mon horoscope. Non pas celui qui guidera mes pas dans l’an nouveau. Mais celui que j’ai écrit tout au long des douze mois passés.
♦ Signe zodiacal : BELIER
Le natif du Bélier est impatient, courageux, impulsif. Il est souvent d’un tempérament dominateur et n’apprécie pas la contradiction. Ce signe est caractérisé par l’énergie et la force.
♦ Signe chinois : SERPENT
Si le serpent a mauvaise réputation dans les pays chrétiens, dans les pays asiatiques, au contraire, il est réputé et souvent vénéré pour sa sagesse, sa sagacité et sa volonté. L’homme serpent est sentimental et agréable. Il a de l’humour. La femme est belle et réussit souvent par sa beauté (Grace Kelly, Jacqueline Kennedy sont du signe du serpent). Au Japon, quand on veut faire un compliment à une femme et rendre hommage à sa beauté, on a coutume de lui dire : » Ma chère, vous êtes un vrai serpent! « , ce qui est un compliment peu banal et qui risquerait de déplaire dans nos pays de culture chrétienne…
♦ Signe celtique : NOISETIER (l’extraordinaire)
Charmant, peu exigeant, très compréhensif, sait comment faire bonne impression, ardent défenseur des causes sociales, populaire, d’humeur changeante, est un amant capricieux, honnête, un partenaire tolérant, possède un sens précis du jugement.
Et vous, votre bilan de cette année finissante ? Racontez-vous, racontez-moi !
Je voulais vous dire, mais les mots m’ont manqué.
J’aurais pu écrire, mais l’envie m’avait abandonnée.
Alors, j’ai éteint. Fermé les fenêtres qui nous liaient, vous lecteurs fidèles, et moi, l’insignifiante écrivaillon qui racontait sa vie.
J’ai fermé à double tour cet espace de liberté. Et j’ai perdu la clé.
Et j’ai craqué.
Burn-out. Dépression. Rupture. Fracture.
Qu’ils sont nombreux les mots qui pourraient définir ce que j’ai ressenti, traversé ces derniers mois.
Ils sont nombreux mais je ne les retiendrai pas. Je n’en veux pas, je n’en veux plus.
J’ai touché le fond il y a quelques temps, dépassée par un rythme de vie dérangeant, épuisant, laminant tout sur son passage : brisé, mon équilibre mental, anéantie, la fragile organisation familiale, détruite, ma relation avec Lui.
Mais je disais plus haut que je ne retiendrai pas ces mots-ci.
Car ce sont d’autres qui m’emplissent aujourd’hui.
L’amitié et le soutien indéfectible que vous m’avez apportés, jour après jour.
L’amour sans bornes dont vous me comblez.
La confiance et l’estime que vous me portez encore et toujours, malgré mes défaillances.
Les verres que vous m’avez servis, les mouchoirs que vous m’avez tendus, les bras dont vous m’avez entourée.
Et j’ai relevé la tête. J’ai rouvert les volets, laissé entrer la lumière.
Et la vie a repris, aussi folle et intense. Avec ses heures assassines qui ne me laissent souvent sans force. Avec ses remises en questions et ses doutes, toujours et encore.
Et j’ai décidé de la vivre.
Aux côtés de ma Tribu bruyante et grandissante. Dans ses bras à Lui, amoureuse comme au premier jour. Avec elles, mes « mauvaises fréquentations », dans les rires et les bulles.
Avec vous, aussi, si vous en avez envie.
J’ai retrouvé la clé.
Et je reviendrai vous raconter. Vous dire que ça va, ou pas. Vous raconter comme Fiston m’épuise, encore et toujours. Vous bassiner avec mes fiertés maternelles devant ces presque femmes que sont mes aînées. Vous raconter la bataille et la victoire de Perle, encore. Me plaindre du caractère irascible de ma Championne, et de sa fragilité attendrissante.
Et tellement d’autres choses encore, qui bouillonnent de nouveau derrière mon front détendu.
Alors, à bientôt ?