(Article initialement publié en juillet 2012)
Mon ami, mon amant, mon amour.
Quinze ans aujourd’hui que nos coeurs battent à l’unisson.
Quinze ans qui m’en semblent si peu, pourtant. Quinze années qui ont vu bien des tempêtes et des orages, des « pour de faux » et des ouragans qui dévastent tout.
Quinze ans.
A peine sorti de l’enfance et déjà si droit, solide et sûr. Tu m’as offert ton coeur, ton corps et ton âme. Tu as bravé le pire, dépassé les obstacles, t’es dressé contre le monde entier pour protéger notre monde à nous, notre futur, nos enfants.
Tu as accepté de me suivre dans cette aventure de la parentalité, alors que tu étais toi-même encore un enfant. Tu as livré bataille contre les « grands », tu as fait front pour construire notre foyer.
Tu l’as bâti, notre foyer. Jour après jour, boulot après boulot, sueur et coeur au corps.
Contre les préjugés, tu t’es dressé. Au monde entier tu as prouvé ton intégrité, ta force et ta maturité.
Ces mots me semblent bien dérisoires devant le bonheur que que tu me donnes depuis tant d’années. Malgré les autres et leurs préjugés. Malgré les difficultés et nos doutes parfois. Malgré la vie intense, usante qui nous laisse brisés.
Chaque jour, nous luttons contre vents et marées et chaque jour nous revenons toujours à bon port.
Je ne saurais imaginer une autre vie. Celle-ci est parfaite…car je la vis à tes côtés.
Alors, je nous souhaite encore des décennies d’engueulades (parce que non, hélas, vieillir ne bonifiera pas mon caractère de cochon).
Je nous imagine dans vingt ou quarante ans, aussi complices, unis et amoureux, mon Amour. Sûrement même plus proches encore, enrichis des obstacles que nous aurons franchi main dans la main.
Mon ami, mon amant, mon amour. Je t’aime.