Brèves … d’éclopée

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Aïïïïïeeeeeeeeeeeee !! Ouuuuuuuille !!! A bobo !

Quand je vous dis que le sport est dangereux pour la santé ! Bam ! Une entorse pour bibi ! Ouais bon ok, je n’étais pas vraiment sur le terrain, enfin si, je le traversais d’abord !! (pour aller chercher une bière à la buvette, mais chuuuuut..)

Voilà, donc depuis samedi, je suis éclopée, clopin-clopant, douloureuse et hargneuse. Ouais la douleur passe encore, je peux gérer (avec une bonne pina colada, ça passe tout seul !).

Mais l’immobilisation forcée, l’invalidité et l’impuissance qui découlent de cette blessure me rendent nerveusement proche de l’hystérie.

Moi qui n’aime rien tant que de courir de droite à gauche dans la maison, de vaquer à mes occupations de ménagère dès potron-minet, je suis condamnée à larver. Et surtout à dépendre des autres. Et ça, je déteste.

Je bouillonne depuis 48 heures à regarder ma tribu s’agiter en tout sens. J’enrage de ne pouvoir faire. Parce qu’ils ont beau mettre toute leur bonne volonté, rien de ce qu’ils font ne me satisfait.

Quand Championne passe l’aspi, et qu’elle oublie 90% des poussières, je me mords les lèvres pour ne pas l’harceler.

Quand Monsieur Mon Mari nettoie après le repas, et qu’il oublie 4 verres, le coup d’éponge sur la table, les gamelles à laver et les dizaines de bricoles à ranger.

Déléguer, je sais pas faire. J’ai beau râler, en temps coutumier, que je fais toujours tout dans cette baraque et m’en plaindre, finalement j’aime bien ça, tout contrôler, tout maîtriser.

Et là tout m’échappe, je ne suis plus qu’un tas de viande inutile, avachi sur son fauteuil, récalcitrant et maugréant. Pfff, vivement que je retrouve l’usage de ma jambe !

Sinon pour, quand même, parler de choses agréables, ce week-end a vu :

– de supers matches pour ma Championne, sous un soleil radieux

– un séjour improvisé chez son amie S. pour ma Perle enchantée

– un barbecue en famille, une bonne odeur de merguez cramées

Voilà ! Y a plus qu’à espérer que je me remette vite sur pieds, car je sens que la compassion et le bon vouloir de ma famille va rapidement se déliter comme neige au soleil, vu mon humeur de dogue !

A bientôt, pour de nouvelles aventures hé hé !

(NDLR : j’ai bien conscience de m’apitoyer lamentablement sur mon sort, et que mon invalidité n’est que temporaire. Je ne me compare absolument pas à une invalide ou handicapée. Je m’en voudrais d’avoir heurté la sensibilité de mes lecteurs invalides (s’il y en a) !)