Sous le soleil du Sud

Enfin remise de mon mini week-end en amoureux !

Quelle idée de choisir ce pont de l’Ascension pour descendre dans le Sud, hé hé.. Oserais-je vous dire que je n’avais pas percuté avant de me retrouver sur l’autoroute, accompagnée de centaines d’autres touristes ? Oui, j’avoue 🙂
Même la difficulté à trouver une chambre d’hôtel ne m’avait pas mise sur la voie, et c’est toute innocente que j’avais râlé des heures à la recherche de l’hôtel pas cher mais agréable qui pourrait nous accueillir une nuit.

Je l’ai trouvé heureusement et réservé dans la foulée.

Samedi soir, fourbus de nos heures de route, nous arrivons épuisés mais ravis, sous le soleil de Nîmes. Il fait chaud, il fait beau, je me mets en mode « vacances » !

Et heureusement. Car en mode « détente », rien ni personne n’a pu entamer ma bonne humeur. Alors que si j’avais été,voyons voir, un client-testeur d’hôtellerie, ou un critique gastronomique à la botte d’un guide touristique, j’aurais passé mon temps à bougonner !

Je n’ai pas râler, non, j’en ai même ri de ces petites mésaventures, de ces quelques déceptions au cours de notre séjour. Parce que je ne suis pas très exigeante, comme fille, et que je déteste me faire remarquer, passer pour la cliente pénible.

Mais je vais déposer mes déceptions ici, on ne sait jamais, si vous descendez sur Nîmes, mon avis vous servira peut-être.

L’Hôtel 

Peu dépensiers (enfin pauvres quoi !), nous avons réservé une chambre dans une grande chaîne hôtelière à petits prix. Sur le papier, enfin sur leur site internet plutôt, l’établissement correspondait en tous points à nos critères de sélection.

Le prix très correct : environ 60€ la nuit en chambre double, avec petits-déjeuners.

L’environnement : en abord de l’autoroute, pour nous économiser des galères dans une ville que nous ne connaissions pas.

L’état : des chambres claires et propres, pour que la nuit soit reposante.

Arrivés sur les lieux, nous sommes accueillis par un aimable réceptionniste (hôtelier ? je ne sais pas le terme exact pour ce genre d’hôtel) qui nous délivre les informations à savoir.

Premier bémol, sur le parking, nous découvrons le véhicule d’un client avec les vitres cassées. Signalant ce souci à l’hôtelier, nous comprenons rapidement que l’effraction est toute fraîche, et que donc ce parking supposé vidéo-surveillé n’est pas très sûr. D’ailleurs nous constatons de larges ouvertures dans les grillages, ce que ne nous rassure pas. Je m’inquiéterai jusqu’au matin, dans la peur de retrouver notre voiture détériorée.

Nous gagnons notre chambre que nous trouvons propre et lumineuse, heureusement située à l’arrière du bâtiment, nous évitant le bruit de la circulation extérieure.

Mais, en examinant rapidement les lieux, je note l’absence de certains éléments que j’attendais.

Comme des oreillers supplémentaires. Un seul tout petit oreiller par personne, c’est trop juste pour nous. Pas de couverture en plus dans les placards.

Pas de petit encart de bienvenue sur le bureau. Ni d’ailleurs règles de sécurité, nulle part.

J’aurais aimé, comme cela a été le cas dans d’autres hôtels de même gamme où nous avons couché, trouver une bouteille d’eau, voir une bouilloire et ses sachets de thé/café. Car il faisait chaud dans cette chambre, très chaud. Et impossible de couper la climatisation/chauffage.

Dans la salle de bain également, déception. Il faut savoir que dans ma précipitation, j’ai oublié ma trousse de toilette et je n’avais donc pas de gel douche. Je comptais sur les mini-savons de l’hôtel, mais je n’en ai pas trouvé. (Je me suis donc lavée avec le distributeur de savon à mains, pas très pratique)
Ni de sèche-cheveux.

Il manquait également une petite tablette où poser notre nécessaire de toilette, du coup on posait tout au sol, pas très agréable.

La nuit fût donc courte, car trop chaude, car les fenêtres ouvertes laissaient entrer la moiteur du Sud. Heureusement, l’établissement a été très calme, malgré la présence de toute une école de foot. (Moment d’échange bien sympa d’ailleurs, au matin, avec les coachs de l’équipe. Hé hé, on ne se refait pas, impossible de ne pas parler de notre Championne)

Levés tôt, pour profiter des quelques heures qui nous restaient, nous descendons rapidement profiter du copieux buffet petit-déjeuner exposé sur tous les murs.

De nouveau accueillis par le courtois réceptionniste de la veille, nous nous sustentons brièvement. En effet, nous nous apercevons vite que le buffet se résume à quelques viennoiseries et autres céréales, sur un mini présentoir/self.

Bon, la qualité de nourriture était là, bon point. Mais j’aurais apprécié des produits frais, j’attendais surtout des fruits et des jus, surtout dans cette région productrice !

Nous quittons rapidement l’hôtel, sur cette note en demi-teinte.

En résumé, l’accueil humain a été à la hauteur mais les services proposés bien trop succincts. Me basant sur une précédente expérience dans une autre chaîne hôtelière de même catégorie, j’ai vraiment été déçue.

La restauration

Samedi soir, plutôt que de manger à l’hôtel, nous choisissons d’aller flâner dans Nîmes et de dénicher un petit resto sympa pour fêter notre séjour en amoureux.

nimes

Après avoir joué les touristes en photographiant à qui mieux mieux les arènes, la Maison Carrée ou les jolies places de la ville, nous nous mettons en quête d’un endroit où manger. Nîmes est une ville touristique et propose une multitude de restaurants. Pour touristes. A des prix prohibitifs.
Nous finissons par dénicher un petit resto enclavé entre deux brasseries, aux menus tentants et au prix acceptable.

Et là, nouvelle déception. Les portions sont ridicules, tout est fade, aucun goût. Je dirais même que je fais largement mieux, niveau cuisine. Du produit certainement surgelé (en tout cas le pain l’était), des aliments en conserve, baignant dans le gras.

Nous repartons dépités (et Monsieur Mon Mari toujours très affamé !) pour rentrer nous coucher, exténués par la route.


 

Heureusement, le lendemain, nous nous rendons à la Grande-Motte pour jouer aux touristes prendre un bon bol d’air, et l’accueil chaleureux et bon-enfant des commerçants nous rendra le sourire.

lagrandemotte
Café en terrasse, dégustation de muscat ou de saucisson de toro, c’est avec le sourire que nous quitterons le port (et pour ma part, un peu titubante, soleil et muscat ne faisant pas très bon ménage hé hé !)

Nous nous dirigeons alors vers Saint-Gilles, où nous devons retrouver une amie très chère. Dans l’espoir de trouver une cafétéria bon marché sur la route, nous guettons les centres commerciaux, mais ne trouvons rien.

Arrivés sur place, nous nous résignons à devoir nous sustenter encore une fois de nourriture insipide dans un resto pour pigeons touristes.

Mais, heureuse surprise, le sort décide d’être clément, et le resto choisi, bien que ne payant pas de mine, nous satisfera au plus haut point. Nourriture simple mais très copieuse (mon homme est ravi !), accueil chaleureux et simple. De quoi terminer notre séjour sur une note positive.

(Bon, sur la route du retour, nous ferons halte dans une grande enseigne américaine de junk-food, mon mari n’ayant pas eu sa dose de gras.)

Je vous épargnerai les aléas du retour, guidés par un Gps défaillant, nous avons fait moult détours pour éviter la cohue de l’autoroute. Ah nous en avons vu des paysages et des petits villages typiques. Moi qui n’avais jamais vu de champs de lavande, je m’en suis repue !
Le retour fut long et laborieux, mais sous le soleil et dans la complicité, rien ne m’aura perturbée.

Bref, un week-end expéditif, fatigant, mais bien agréable ma foi !

C’est quand qu’on repart ? (et cette fois-ci, je serais plus précautionneuse dans mes choix de réservation)

Et vous, vous avez des anecdotes de voyages à raconter ?

Des aventures drôles ou moins drôles ? Faites-nous rêver !

 

(NDLR : j’ai intentionnellement inséré les liens des endroits que je critique/décrit. Si ça peut vous éviter une déception !)

Réveil.

jeune_arbreC’est le Printemps ! Enfin, nous quittons le solstice d’Hiver, cette période de latence et d’hibernation qui me lamine le corps et l’âme.

Enfin, je sais que petit à petit, le froid va s’éloigner, le soleil se faire plus présent et plus chaud et que la dépression va lentement laisser la place à l’énergie.

Depuis toujours, toutes les fibres de mon être réagissent fortement aux cycles de la nature et j’ai constaté, au fil des ans, à quel point je réagis au climat.

Chaque hiver, de novembre à mars, mon esprit se met en veille, en gris. Je me replie, je m’isole, je me traîne. Physiquement, je fais comme l’ours bougon qui s’empâte et comate. La moindre activité me demande une énergie que je n’ai plus, le moindre souci prend des ampleurs dramatiques.

Mais chaque année je me réveille. Dès les premiers signes du renouveau, mon âme se régénère. L’énergie revient, l’envie aussi.

Et aujourd’hui, enfin, j’ai rouvert la porte au bonheur. C’est écrit, noir sur blanc, sur tous les calendriers. Même si l’hiver n’est pas tout à fait terminé, laissant encore quelques signes de sa froidure, je sais que le meilleur est à venir. Les heures passées à flâner dehors, le chant ravissant des mésanges du jardin, les premières sorties de Madame Hérisson. Les balades le long du Rhône et ses berges fleurissantes, les premières bronzettes sur ma terrasse, les premiers picnic en famille.

Et autant hier, je me lamentais du retour de Mme la Poisse dans ma Hutte, autant aujourd’hui, les mêmes galères me semblent surmontables. Je sais que cela va aller. Nous allons nous en relever.

Mille projets fourmillent déjà dans mon esprit. Mon corps frémit et me supplie de le faire vivre.

Je suis une fille du Printemps. Née en ce beau mois de Mars, même la perspective de souffler mes 37 bougies bientôt n’arrivera pas à me plomber le moral.

Je suis une fille du Printemps. Je me suis réveillée.

Sunny News !

Soleil !!! Chaleur ! [mouais, c’est pas encore ça, la chaleur]

Ah, chacune de mes articulations revit, s’apaise et s’oublie sous les ardents rayons !

Et quoi de mieux qu’une bonne ballade pour déguster au mieux ce soleil !

La montagne, ça vous gagne !

La montagne, ça vous gagne !

Le Rhône, et son rythme apaisant et relaxant

Le Rhône, et son rythme apaisant et relaxant

Petite primevère annoncerait-elle le printemps ?

Petite primevère annoncerait-elle le printemps ?

Sea, sun and silence !

I did it ! J’ai donc pris la poudre d’escampette avec ma soeurette (et hop, une rime, c’te classe !) vendredi dernier, pour aller nous ressourcer loin de la Tribu survoltée…
J’ai mis mon petit sac de voyage dans ma toute nouvelle et belle voiture et en route pour l’aventure ! Aventure, oui, oui….car pour celles qui me connaissent, rappelez-vous à quel point je suis terrorisée de conduire sur autoroute. Je n’avais pratiqué que 2 ou 3 fois, avec mon homme à mes côtés, sur une toute petite portion d’autoroute bien tranquille.
Mais là, c’est du sérieux, hein…Plus de 400 km à rouler si je veux pouvoir aller mettre les pieds dans le sable.

Alors, j’ai pris mon courage à deux mains, soutenue par Soeurette, et vogue la galère..enfin roule la titine, plutôt !

Et passés les premiers instants d’angoisse totale, j’ai commencé à apprécier. Surtout avec une voiture si facile à conduire qui avale les kilomètres aussi facilement que j’engouffre une tablette de chocolat !

J’ai donc conduit : un peu à l’aller et beaucoup au retour, franchissant allègrement les limitations de vitesse (je sais, ce n’est pas bien du tout, je referais plus….mais psychologiquement, constater que je maîtrise tout à fait de rouler à 140 et de doubler camions et traînards, ça égaie mes neurones !)

Je l'ai fait !!

Je l’ai fait !!

Arrivées à destination, nous avons flâné  musardé au soleil (oui, du soleil ! et de la chaleur !)  et surtout pris le temps…..Sans bruit, sans sollicitation aucune…Dingue !

La photo ne rend pas hommage au magnifique ciel bleu qu'il y avait ce jour-là...

La photo ne rend pas hommage au magnifique ciel bleu qu’il y avait ce jour-là…

Seule sur le sable, les pieds dans l'eau....ou presque !

Seule sur le sable, les pieds dans l’eau….ou presque !

Et puis nous sommes rentrées. Nous avons retrouvé le froid, la neige.

Mardi matin, quand tout le monde était bloqué dans ma région pour cause de chutes de neige imprévues, j’ai fait du rab au boulot, accueillant les enfants à la garderie et gérant le standard…Trois heures à attendre que mes collègues arrivent, au compte-goutte. Une matinée bien plaisante, où l’ambiance un peu irréelle nous a rapprochées, détendues.

Et je suis rentrée, doucement, tout doucement, jusqu’à la Hutte ensevelie sous la neige. Première conduite sur neige. Décidément, cette semaine est à marquer d’une pierre blanche niveau conduite !

Un bon début d’année pour moi !

Et sinon, en bref et en décousu, cette première quinzaine de janvier aura vu, dans ma Tribu :

  • une hospitalisation pour l’homme et quelques dents en moins
  • des jours sereins et un moment de panique pour Perle
  • la reprise du foot pour Loulou (brrr…..une hérésie par ce temps !)
  • une bataille sans fin contre la rébellion quotidienne de Fiston
  • des nuits d’insomnie pour Deuz
  • des moments plus que complices avec Prems….

Une vie somme toute bien banale…..Et qu’est-ce que je l’apprécie !

Comme une envie de fraises.

(Article initialement publié en mars 2012)

Hier, j’ai connu une petite parenthèse de bonheur, un plongeon 17 ans en arrière…

J’ai l’immense plaisir d’avoir retrouvé l’amie de mes 18 ans, celle qui me faisait rire et rêver..Celle qui m’a fait danser, bouger, aimer…

Elle est venue de loin, sans peur, comme ça, pour moi…

Elle m’a apporté des fraisiers.

Des mignons petits plants tout frais, qui n’attendaient qu’un coin de terre pour croître.

Elle les a plantés, a parlé, rit et sourit. A ramené le soleil dans ma Hutte.

J’ai vu mes petits courir et jouer, glousser et crier. Un vrai régal…

On a parlé de tout, surtout de rien, de petites choses qui nous ressemblent. De la vie qui a passé si vite, si fort.

Elle m’a donné le goût. Le goût de me lever le matin, de sortir là, sur mon perron, de profiter de cette campagne si paisible et si belle, moi qui ne la voyais plus.

Elle m’a donné envie de plonger les mains dans la Terre. De retrouver ce contact primaire, qui ne demande rien, ni cogitage, ni ruminage. Un bonheur simple, brut et frais.

Alors je vais tenter de m’y remettre. Réapprivoiser ce si grand jardin, abandonné, en friche et en gravats, comme notre coeur l’est en ce moment.
M’approprier un tout petit coin, à retourner et nettoyer. A préparer…

Et peut-être qu’elle reviendra m’aider. Qu’elle ramènera du soleil dans son rire, des fleurs dans ses mains, de la vie dans ma Hutte..

Et pour mes petits, mes Amours, ici ou trop loin…Je vais essayer de capturer un rayon de ce soleil, le cajoler, le chérir pour que revienne la vie sur notre Terre..