Le premier homme dans ma Vie.

Avant que le vent n’emporte notre amour…Avant qu’il ne soit trop tard et que ces mots se brisent dans un cri, que mes pensées se perdent en sanglots…

Je voulais te dire….
Je voulais t’écrire…
Je voulais te raconter ce que tu m’es depuis bientôt 36 ans.
Ce que je suis à travers toi.

Tu m’as faite enfant, fille puis femme. Enveloppée d’amour.
Portée, encouragée par une tendresse et un respect indéfectibles

Tu as su me regarder sans préjugé, m’accepter sans reproches. Même quand, parfois, [bon d’accord, souvent], je faisais mon « zèbre » à ne pas vouloir penser comme les autres.
Même dans la tempête et dans mes choix pas toujours très judicieux.

J’ai grandi, forte et fière.
Guidée par ton amour, discret, oh si discret parfois.
Soulagée par ton humour, grinçant souvent, pertinent souvent.
Réconfortée par ta tendresse, chaude et rassurante.

Tu es là, juste au creux de moi. Dans le sang qui coule vite et fort dans mes veines. Dans mon cœur qui bat.

Tu es là, juste en eux. Dans leurs yeux bleus qui brillent pour moi, dans leurs bras qui m’entourent, dans leurs voix qui chantent en moi.

Malgré les années qui passent, le temps qui file, vite, trop vite.
Malgré la distance, les silences.
Je te sais là.
Juste au creux de moi.
Pour l’éternité.

père-enfant

Goaaaaaaaaaaaal !!!

Poteau, cage, marquage, zone de défense…..Un vocabulaire étrange, des mots barbares que notre mini-bulldozer emploie très souvent ces temps-ci.

Et oui, notre fille est accro au foot, a intégré l’équipe locale en Septembre dernier et ma foi, elle ne se débrouille pas trop mal….

J’avais pourtant résisté, de toutes mes forces, quand Prems, au même âge, avait montré des envies de taper dans un ballon….
Mais 6 ans plus tard, devant l’ardeur de notre 4ème puce, devant ses capacités indéniables, même pour une néophyte comme moi, j’ai craqué et accepté qu’un de mes enfants « fasse du foot ».

Donc, depuis Septembre, à nous les entraînements – par tous les temps, les tournois – par tous les temps aussi…
Heureusement, les dirigeants sont cléments, et en cette période hivernale, les matchs se jouent en salle.

Et depuis hier matin, Loulou avait tournoi…Deux jours à se dépenser…Deux jours à gagner. Ma toute petite, ma grignette est rentrée ce soir chargée de médailles et de coupe.

Bon, d’accord, j’aime pô du tout le foot…Mais pour voir les yeux de ma fille briller ainsi, j’en redemande !

Ma petite Championne !

Ma petite Championne !

Sunny News !

Soleil !!! Chaleur ! [mouais, c’est pas encore ça, la chaleur]

Ah, chacune de mes articulations revit, s’apaise et s’oublie sous les ardents rayons !

Et quoi de mieux qu’une bonne ballade pour déguster au mieux ce soleil !

La montagne, ça vous gagne !

La montagne, ça vous gagne !

Le Rhône, et son rythme apaisant et relaxant

Le Rhône, et son rythme apaisant et relaxant

Petite primevère annoncerait-elle le printemps ?

Petite primevère annoncerait-elle le printemps ?

Lettre ouverte.

Nous vous avons rencontrés il y a un an. Nous étions perdus, déboussolés, plongés dans un cauchemar sans nom.

Nous avions décidé de venir vous voir sans vraiment y croire. Obligés. Menacés.

Nous sommes arrivés avec nos angoisses, nos doutes, nos larmes.

Nous sommes repartis avec un début de réponse, un cœur moins lourd et l’espoir de jours meilleurs.

Vous nous avez offert votre écoute, sans jugement ni accusation. Tout simplement là pour elle.

Nous nous sommes vus régulièrement il y a un an. Appelés tous les jours. Nous les guettions, vos appels, anxieux mais pressés. Parfois terrifiés, parfois rassurés.

Nous ne pensions qu’à vous, là-haut dans votre montagne détestée, mais pourtant si belle. Nous ne pensions qu’à elle, perdue là-haut dans votre montagne. Nous ne pensions qu’à elle, qui se reconstruisait avec vous, là-haut dans votre montagne.

Il y a un an, vous avez changé notre vie, SA vie. Vous avez apporté le soleil dans notre brouillard, vous avez ramené les rires dans notre Hutte trop silencieuse.

Oh, il y a bien eu quelques conflits entre nous, des incompréhensions, des doutes, des questions, beaucoup de questions.
Mais vous avez toujours répondu. Avec votre science, vos savoirs, mais surtout votre cœur, votre dévouement, votre confiance en elle.

Alors voilà, un an plus tard, je prends ma plume pour vous dire MERCI.

Elle va bien. Elle sourit chaque jour. Elle rit, elle chante, elle court. Elle crie, aussi. Beaucoup. Elle ose. Tout. Elle a fait du sport, puis elle a arrêté. Le judo, finalement, ce n’est pas sa tasse de thé.

Elle se frotte aux autres, elle se mêle, se laisse apprivoiser. Elle grandit. Vite, très vite. En dedans et en dehors.

Elle progresse. Fort, très fort. A l’école et dans sa vie.

Elle est merveilleuse. Elle est NORMALE…..juste NORMALE.

Alors, merci.

Papillon2

Tout baigne !

SmileyBientôt trois semaines que je n’ai pas mis un « pied » ici….Ce n’est pourtant pas le temps qui me manque, car je commence à trouver un petit équilibre entre mes diverses obligations et activités.
Mais l’inspiration n’est pas trop au rendez-vous. Peut-être est-ce dû à un bonheur certain, une sérénité bientôt parfaite, une vie épanouissante ?

Je n’en sais rien…Car ce n’est pas les idées d’articles qui me manquent. Il ne se passe pas un jour sans anecdotes, sans aventures pour la Tribu…
Et je ne voudrais pas perdre le lien créé avec vous, lecteurs assidus (ou pas)…

Oui, j’aurais pu vous dire tant de choses.

Vous parler de mon grand garçon qui a soufflé 4 bougies il y a quelques jours. Un grand garçon toujours aussi accaparant, insomniaque et démoniaque…

Vous raconter mon retour professionnel au Foyer des Enfants, avec des câlins, des sourires et du plaisir.

Vous énumérer les multiples projets qui m’habitent ces temps-ci : réussir un examen de niveau, me présenter en école d’Éducateur, m’investir encore plus dans mon association de Parents.

Vous écrire les fous-rires, les câlins, les engueulades partagés avec ma Tribu.

Tout simplement vous dire que tout baigne pour moi ! Amoureuse, heureuse, épanouie….Mère comblée et fatiguée….Corps usé et meurtri par cet hiver qui n’en finit pas de nous malmener mais qui va bien finir par laisser la place aux bourgeons et rayons de soleil.

Tout baigne !