Brèves de Tribu #01-2016

La Tribu est en vacances, tout du moins une bonne partie de ses membres, donc le temps file, file, sans que je n’ai eu le temps de venir papoter par ici !

Alors, c’est en images que je vous donne un petit aperçu de la vie de ma Tribu, ces derniers jours !

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On a câliné des chevreaux

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Perle et moi voulions tous les ramener !

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On a papoté, entre mamans ^^

 

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Championne a joué devant les recruteurs de l’Olympique Lyonnais !

 

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Je me lance dans une nouvelle aventure !

 

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Ma patate a enfin dépassé sa peur de l’eau et découvre le Rhône.

 

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Ma campagne jolie

 

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Fierté ! Le premier mois est passé !

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Trouver la paix …

Brèves de Tribu #2015-01

journalCela fait quelques temps déjà que je n’ai pas écrit de brèves de Tribu.

Ce sera chose faite avec ce billet, où je vous convie à un petit tour de nos humeurs !

Et comme chez les Daltons, on fait ça du plus petit au plus grand !

Mon Boubou, ma Terreur, mon Fiston. Toujours aussi énergivore et survolté, mon tout petit approche à grands pas de ses six ans… J’en suis bien chamboulée. Six ans. L’année de l’entrée en primaire, la fin de la petite enfance pour beaucoup de « spécialistes ».
Mon Insomniaque, qui depuis longtemps maintenant, ne l’est plus. A quelques exceptions près, il enchaîne des nuits de douze heures sans sourciller, ne venant plus que très rarement coloniser le lit parental. A mon grand regret, je l’avoue. Je n’aime rien tant que sentir son petit corps chaud blotti contre moi, ses bras tentant de m’enserrer tendrement, ses cheveux blonds chatouillant mon nez. Voilà, mon bébé n’en est plus un et je ne le vis pas bien…. Mais ça va me passer, hein…Peut-être.

♥ Ma Championne, ma louloute, ma brunette insolente. Après quelques mois difficilement supportables, tant son insolence nous mettait à bout, ma petite dernière a retrouvé, un peu, de sa bonhomie naturelle. Oh, bien sûr, elle reste cette petite fille sur les nerfs en continu, pleine de répartie et de morgue, qui ne comprend pas que parfois, il vaut mieux se taire. Son année scolaire se passe sans qu’elle ne s’en soucie plus que ça, avec des résultats plus que moyens parfois tellement ma fille place ses priorités ailleurs : le foot, les copains, la farniente, le foot (ah ? Je l’ai déjà dit?)
Ses onze ans arrivent au galop, l’entrée au collège également, et je n’arrive pas à réaliser que ma toute petite est une presque grande

Perle, mon doux, mon tendre, mon incroyable Amour. Ma blondinette est une jeune femme à présent. A 12 ans, elle est entrée dans le cercle intime de « celles qui les ont ». Ce qui ne convient absolument pas à ma rêveuse. La réalité crue de son corps qui évolue, ces étapes de la vie qui lui font rappeler trop durement qu’elle ne pourra pas rester ma petite fille pour toujours. Et ces hormones, les vilaines, qui lui arrachent parfois des diatribes enragées, qu’elle entend sortir de sa bouche sans même les contrôler. Comme elle est surprise, abasourdie, de s’entendre nous répondre ainsi, elle qui jamais ne se rebellait contre l’autorité parentale.
Et la bataille qui fait rage. Qu’elle tente de gagner sans trop de conviction ces temps-ci. Malgré des résultats scolaires ahurissants, avec un bulletin de notes prodigieux, la scolarité de Perle est bien mouvementée. Elle n’arrive pas à prendre confiance en elle, ne se sent pas capable de réussir. Alors, les étapes se gèlent : pas d’augmentation de son temps de présence au Collège, des matins où elle n’arrive pas à sortir de la maison, un recul important de son investissement…. Je ne sais pas, je ne sais plus. Que va-t-elle devenir ? Demain, l’année prochaine, je ne vois pas d’issue favorable pour elle. Notre rythme professionnel ne nous permet plus de l’accompagner, de la soutenir comme nous le devrions, et je m’en veux terriblement. Nous nous sentons perdus, isolés.

♥ Deuz, ma Belle ReBelle. Qui, après un démarrage en trombe dans sa nouvelle école, se lasse et baisse les bras. Un gros coup de fatigue, une belle déprime, que sais-je. Ma Différence se terre dans son antre, se réfugie dans le sommeil à longueur de temps, retrouve ses mauvais réflexes d’agression et d’insolence hargneuse. Heureusement, notre complicité reste tenace et ma Brune voluptueuse arrive à se contenir. Mais comme pour Perle, nous n’avons pas une jolie vision des mois futurs, apeurés qu’elle lâche tout, démunis pour la soutenir, l’aider à trouver la voie qui lui redonnerait motivation et enthousiasme.

♥ Prem’s, ma Bella Bionda, ma Toute Grande. Qui oscille entre un mode de fonctionnement adulte et quelques velléités d’adolescente hormonée. Ma première, ma complice. Toujours aussi responsable et mature, elle prend notre relais sans sourciller dès que le besoin s’en fait sentir, attentionnée et aimante envers sa fratrie. Mais, ce que je souhaitais pour elle est arrivée, elle retrouve enfin un comportement de jeune fille de seize ans, entre claquage de porte, phrases assassines et je-m’en-foutisme royal. Ses études lui plaisent toujours autant, même si elle ne trouve toujours pas à s’organiser correctement. Sa majorité approche, seulement un an et demi la sépare de son entrée dans le monde adulte. Je n’arrive pas à le croire. Comment ma toute petite blondinette peut-elle déjà être si grande ? Alors qu’il me semble qu’elle faisait ses premiers pas hier, elle s’apprête bientôt à avoir la permission de voter…

♥ Et nous. Lui et Moi. Ensemble, unis. Après un automne dévastateur, qui nous aura conduit à la séparation, c’est plus complices que jamais que nous abordons 2015. Mais notre rythme professionnel ne nous laisse aucun répit. Je cours du travail à la maison, enchaîne plusieurs journées en 24 heures, m’épuise déjà. Monsieur Mon Mari est tout autant harassé par la cadence infernale de ses nuits de travail, où, changement de grade oblige, ses responsabilités augmentent tout autant que sa charge de travail. A courir chaque jour entre deux écoles, entre deux rendez-vous, le manque de sommeil s’accumule et je crains que sa résistance ne soit bien entamée…

Mais tout ça réuni, qu’est-ce qu’on va bien !

Nous sommes ensemble, nous sommes sept, nous sommes une Tribu complice et unie, soudée contre les épreuves et les mauvais penseurs.

nous

Brèves … d’éclopée

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Aïïïïïeeeeeeeeeeeee !! Ouuuuuuuille !!! A bobo !

Quand je vous dis que le sport est dangereux pour la santé ! Bam ! Une entorse pour bibi ! Ouais bon ok, je n’étais pas vraiment sur le terrain, enfin si, je le traversais d’abord !! (pour aller chercher une bière à la buvette, mais chuuuuut..)

Voilà, donc depuis samedi, je suis éclopée, clopin-clopant, douloureuse et hargneuse. Ouais la douleur passe encore, je peux gérer (avec une bonne pina colada, ça passe tout seul !).

Mais l’immobilisation forcée, l’invalidité et l’impuissance qui découlent de cette blessure me rendent nerveusement proche de l’hystérie.

Moi qui n’aime rien tant que de courir de droite à gauche dans la maison, de vaquer à mes occupations de ménagère dès potron-minet, je suis condamnée à larver. Et surtout à dépendre des autres. Et ça, je déteste.

Je bouillonne depuis 48 heures à regarder ma tribu s’agiter en tout sens. J’enrage de ne pouvoir faire. Parce qu’ils ont beau mettre toute leur bonne volonté, rien de ce qu’ils font ne me satisfait.

Quand Championne passe l’aspi, et qu’elle oublie 90% des poussières, je me mords les lèvres pour ne pas l’harceler.

Quand Monsieur Mon Mari nettoie après le repas, et qu’il oublie 4 verres, le coup d’éponge sur la table, les gamelles à laver et les dizaines de bricoles à ranger.

Déléguer, je sais pas faire. J’ai beau râler, en temps coutumier, que je fais toujours tout dans cette baraque et m’en plaindre, finalement j’aime bien ça, tout contrôler, tout maîtriser.

Et là tout m’échappe, je ne suis plus qu’un tas de viande inutile, avachi sur son fauteuil, récalcitrant et maugréant. Pfff, vivement que je retrouve l’usage de ma jambe !

Sinon pour, quand même, parler de choses agréables, ce week-end a vu :

– de supers matches pour ma Championne, sous un soleil radieux

– un séjour improvisé chez son amie S. pour ma Perle enchantée

– un barbecue en famille, une bonne odeur de merguez cramées

Voilà ! Y a plus qu’à espérer que je me remette vite sur pieds, car je sens que la compassion et le bon vouloir de ma famille va rapidement se déliter comme neige au soleil, vu mon humeur de dogue !

A bientôt, pour de nouvelles aventures hé hé !

(NDLR : j’ai bien conscience de m’apitoyer lamentablement sur mon sort, et que mon invalidité n’est que temporaire. Je ne me compare absolument pas à une invalide ou handicapée. Je m’en voudrais d’avoir heurté la sensibilité de mes lecteurs invalides (s’il y en a) !)

Un peu de nous, un peu de tout

comebackJe suis connectée !! Grâce aux doigts de fée de mon beau-frère adoré, mon ordi a retrouvé une nouvelle jeunesse ! J’avoue que je n’ai pas réussi à me sevrer plus de quelques jours de mon addiction à l’internet, aussi j’ai très vite « emprunté » l’ordinateur portable de Monsieur Mon Mari pour faire mon tour quotidien.

Mais enfin, j’ai sur les genoux mon précieux, ronronnant et vibrant sous mes doigts qui courent sur le clavier. Je peux de nouveau vadrouiller à mon aise, laisser mille onglets ouverts, jeter mes idées de billets sur mon éditeur de textes. La belle vie, quoi !

Alors, en ce dimanche soir, alors que les enfants, bien stressés par la reprise demain, font les hystériques dans leurs lits, je fais la sourde oreille et viens vous raconter quelques brèves et autres anecdotes de ma Tribu ! Let’s go !

#Prem’s

Après des débuts prometteurs dans ses études à la maison, ma belle blonde s’est vite découragée et a repris ses bonnes habitudes, c’est à dire sieste à gogo et glandage intensif. Aucune production d’écrit alors que le CNED attend d’elle une implication intense pour rattraper ces 3 mois de non-sco.

Alors, ma petite soeur a gentiment proposé de l’accueillir quelques jours afin que son conjoint aide ma blonde à progresser dans les matières ardues que sont la Physique-Chimie et les Maths. De plus, elle a pu éprouver son attrait pour les métiers de la puériculture en pouponnant ses petites cousines. Mille mercis à eux !

#Deuz

Que dire de ma Différence ? Ces deux dernières semaines, je ne l’ai qu’entr’aperçue, dix minutes par-ci, dix minutes par-là quand elle daignait sortir de son antre. Ma brune sensible a définitivement basculé du côté des ados, en préférant largement s’enfouir sous sa couette H24, tablette et téléphone à portée de mains, plutôt que de nous honorer de sa présence.

Mais, après les épreuves qu’elle a traversées ces deux derniers mois, entre coup de blues et grande détresse, j’ai préféré ne pas la bousculer et la laisser vivre à son rythme. Et j’en ai été bien récompensée par ses jolis sourires, son calme et sa douceur quotidiennes, lorsque nous nous croisions dans la maison !

Depuis quelques jours, ma jolie puce se voit affublée d’immondes bagues enlaidissant ses belles dents de jeune fille. J’étais contre ce dispositif de correction dentaire, n’y voyant guère d’utilité, mais ma fille y tenait particulièrement, assez complexée par ses (si mignonnes) dents du bonheur. Alors, la voilà partie pour plus d’un an d’appareillage. Pour l’instant, elle gère cela comme une chef, malgré les douleurs et gêne occasionnées par ces bouts de plastique.

Même physiquement, ma ReBelle évolue à vitesse grand V. Bien qu’ayant une alimentation normale, elle voit son poids descendre doucement mais sûrement, ce qui, pour ma rondelette, est un vrai plaisir. Elle qui se sent si différente des autres par cette silhouette enrobée, elle qui rejette si violemment les signes de sa féminité, se voit différemment et le poids ainsi envolé lui libère un peu l’esprit.

La semaine prochaine, nous irons visiter une école, pas très loin de chez nous, où elle aimerait être inscrite, en internat, l’an prochain. A suivre…

#Perle

Pas grand’chose à dire de ma tendre fille, si ce n’est qu’elle aussi frôle l’adolescence du bout des doigts.  A 12 ans bientôt, elle a toujours un caractère en or, mais n’aime rien de moins que s’isoler pour bouquiner, visionner des mangas ou faire un tour en vélo. Quelques mois la séparent de la fin de sa scolarité en primaire, et déjà elle bouillonne de questions quant à la vie au Collège. Bientôt, elle ira le visiter avec sa classe, préparera son dossier d’entrée en Sixième. Bientôt une nouvelle étape pour mon tendre amour.

#Championne

Notre mini-bulldozer, d’habitude pleine d’entrain, infatigable, toujours le ballon au pied, montre quelques signes de lassitude ces temps-ci. A bientôt 10 ans, Loulou oscille entre un attrait pour la féminité, des aspirations de jeune fille et son besoin vital de se dépenser en continu. Malheureusement, perdue, elle ne sait comment concilier tout ça et déboussolée, elle baisse les bras. Parle de stopper sa (toute débutante) carrière prometteuse de footballeuse. Abasourdis, nous tentons de lui ré-insuffler cette énergie qui la caractérise d’habitude, et espérons que le temps fera son oeuvre et lui permettra de voir clair dans ses aspirations.

#Fiston

Mon toutpetit, mon ouistiti, mon insomniaque. Que dire sinon qu’il grandit fort et vite, en bêtises et en réparties. Des milliers de câlins, des tonnes de bisous, des gronderies, des fâcheries pour de vrai, des coup de blues et des rigolades ont rythmé les vacances de mon ange blond.

Et nous dans tout ça, Monsieur Mon Mari et moi ? Nous avançons, jour après jour, un pas après l’autre, trop happés entre nos emplois, notre rôle de parent, notre charge de travail quotidien. Fragilisé, malmené, bien fatigué, notre couple vacille et tangue. Mais l’amour qui nous lie, depuis bientôt 17 ans, nous permettra, j’en suis sûre, de vivre un avenir plus doux et plus tendre. Chaque fibre de mon être lui appartient, chaque cellule de mon corps vit pour et par lui. Nous nous en sortirons, c’est une promesse.

C’est sur cette note d’amour que je terminerai ce billet de retour. Pleine d’envies sous ce doux soleil printanier. Envie de vivre, de rire et de partager. Envie de petits riens, comme un apéro sur la terrasse, une soirée entre amis. Envie de trop grand, comme cet appel de ma maternité vieillissante, qui me tord les boyaux et l’âme chaque heure qui passe.

Juste l’envie de vivre, de les aimer toujours plus fort, toujours mieux. Toujours.

Brèves de tribu #2014-04

journal

Après quinze jours d’invasion microbienne, je retrouve doucement mon énergie et ma speed-itude [ouais, j’invente des mots si j’veux!] naturelle et tente de rattraper tout le retard accumulé dans les tâches ménagères/mon boulot/le suivi des enfants etc…

Ces deux dernières semaines ont pourtant été marquées de petits bonheurs, d’instants câlins et de bisous fondants.

Février est le mois de mon Fiston, avec ces 5 ans tout ronds pour cette année. Un fiston qui grandit toujours à son rythme particulier, bien plus axé sur les engins de chantier/camions de pompiers/hélicos de police, que sur ses apprentissages cérébraux ou moteurs.

Il ne sait peut-être pas compter jusqu’à 12, mais connait par cœur le nom de chaque engin qui croise notre route.

Il n’est peut-être pas très porté sur l’écriture, sur les boucles bien faites et les quadrillages bien perpendiculaires, mais il peut, d’un coup d’un seul, construire un avion futuriste perfectionné avec ses petits Légos.

Il n’arrive peut-être pas à articuler correctement plus de trois mots dans sa phrase, il est encore et toujours fâché avec la conjugaison [donc il n’utilise que l’infinitif des verbes, c’est plus simple hé hé], mais il sait remplir le lave-vaisselle et faire une purée [atouts certains pour sa future vie amoureuse, n’est-il pas?]

Mon toutpetit, mon blond charmant. Mon bagarreur, mon boudeur. Prends bien ton temps, il file si vite pour moi…

Entre deux rechutes grippales, j’ai tenté de motiver Prems à travailler ses cours – enfin ! – expédiés par le CNED. Une masse de travail imposante pour une ado bien nonchalante.

Pas évident de la soutenir dans ses apprentissages, quand toute parole maternelle est détournée, quand chacun de mes propos la heurte. Partagée entre mon envie de la materner, de lui laisser le temps de progresser dans son travail psychologique, et l’envie non moins forte de la secouer comme un prunier, de la sortir manu militari de sous sa couette, de la voir vivre pour elle et sans nous.

Il y a Deuz aussi. Qui s’enfonce lentement dans la dépression, malgré notre soutien, malgré son entourage amical, éducatif, qui fait tout pour la sortir de son marasme. Mais rien ne semble l’atteindre, aucune de nos attentions n’a d’impact sur son moral.

Mais il y a aussi Perle. Qui continue sereinement son chemin, dans les rires et même l’exubérance parfois ! Qui excelle à l’école et s’épanouit à la maison. Elle n’hésite plus à s’affirmer, toujours dans la bonne humeur et l’humour potache.

Il y a notre Championne. Qui se passionne pour les Jeux Olympiques. Qui profite d’un coriace rhume qui la cloue au lit pour se gaver de biathlon et autre patinage artistique. Elle garde le sourire malgré la fatigue. Et doit d’ailleurs être vraiment bien affaiblie pour ne pas rouspéter face aux entraînements loupés, aux matches non disputés.

Et enfin il y a Nous. Deux adultes noyés dans la masse. Déboussolés, malmenés dans ce rythme trop soutenu. Aucune pause, aucun répit. Une communication rompue, des incompréhensions, de la rancoeur et des doutes, qui nous font perdre pied et creusent un sillon douloureux dans notre Amour. Alors ce soir, nous nous mettons sur Pause. Une pause d’amoureux, en ce jour consacré. Juste nous deux. Pour ne pas rompre le fil aimant qui nous lie depuis 17 ans. Parce que l’on s’aime, tout simplement.

Aimez-vous les uns les autres, aimez-vous égoïstement, chérissez-vous, prenez soin de vous !

Brèves de Tribu #2014-03

journal

Plus que quelques heures avant la fin de cette semaine.

Je ne suis pas très impatiente de la voir s’achever, car je sais que la semaine qui arrive s’annonce tout autant, sinon plus chargée en heures de travail, en trajets de part et d’autre, en traits tirés et cernes sombres.

Alors, avant d’aller me glisser sous la couette, en espérant trouver le sommeil, je vais me souvenir des jours passés et en tirer quelques bonheurs.

Je vais me rappeler le sourire et la fierté de notre Championne, quand son équipe et elle ont triomphé et terminé en tête du classement, lors du Tournoi de football du week-end dernier.

Ou de Mardi, lorsqu’une annonce a illuminé nos cœurs en ce jour pluvieux. L’Education nationale propose de mettre fin dès Mars au contrat de l’A.V.S de Perle! Voir son sourire, entendre sa joie nous a comblé !

Ou bien de Mercredi, où ma Tribu de blondes a pris la route de la Grand’Ville, accompagnées de leur tante chérie et de moi-même, pour « faire les soldes ». Harassant !

Et que dire de Vendredi, qui avait pourtant si mal commencé, entre désespoir et larmes pour Deuz et moi. Mais une rencontre tout en bienveillance a adouci nos cœurs blessés. Et, même si le chemin semble encore bien long et tortueux avant que ma différence trouve une certaine sérénité, nous nous sentons accompagnées sur cette route escarpée.

Samedi aura été riche de rires et de moments partagés. Voir ma Perle agir en pré-ado gloussante, regarder ma Championne endosser des parures de fille, entendre mes blondes pouffer sous la couette avec leur amie a accroché un sourire à mes lèvres et réchauffé mon cœur.

Et que dire d’aujourd’hui, Dimanche. Où j’ai pu, grâce à la complicité de 4 femmes merveilleuses, voir les yeux de mon Père briller, deviner l’émotion sous la pudeur, sentir l’amour envahir nos âmes.

Mon daddydounet chéri, mon premier homme, mon Papa, je sais que tu me lis, discrètement, pudiquement. Alors, je te l’écris, ici, comme je le crierais sur le toit du Monde si je pouvais : je t’aime. Plus que tout. Je suis fière d’être ta fille. Fière de voir ta vie si douce et sereine. Heureuse de te voir sourire et rire, toujours plus. Je t’aime, mon Papa.

Voilà les petits bonheurs d’une semaine banale, dans une famille ma foi bien banale aussi.

Je vais fermer les yeux bien fort et oublier les instants de fatigue, de découragement, de doute. Ne pas penser, ou du moins essayer, à ces crises de larmes et ces faiblesses au cœur. Mettre de côté mes désespoirs de mère, mes blessures de femme…Parce que parfois, il vaut mieux ne plus penser et continuer d’avancer, encore et toujours, à la poursuite d’une douceur de vivre bien illusoire.

Et espérer que les jours à venir m’apportent encore une étincelle de bonheur, un éclat de rire, une miette d’amour.

A tout bientôt, prenez soin de vous !

Brèves de Tribu #2014-02

journal

C’est enfin Vendredi, youpi !!

Une semaine chargée et fatigante pour une Tribu traîne-la-patte. Des jours sans fin, gonflés de pleurs et de doutes. Des journées ensoleillées aussi, rythmées de beaux moments partagés.

Pour commencer ces brèves, un petit retour de notre Dimanche en famille, qui a vu toute la Tribu réunie, cousins, cousines, mêlée de jeux et de rires. Et surtout des gourmandises concoctées à plusieurs mains. Petit aperçu avec les desserts réalisés par Deuz et moi-même.

Cupcakes chocolat !

Cupcakes chocolat !

Roulé au Nut'

Roulé au Nut’

Cake crème de marrons

Cake crème de marrons

Lundi, la semaine a commencé sur les chapeaux de roue, à cause d’une panne de réveil générale, qui nous aura vus bondir de nos lits à 8h passées. Ou comment débuter la semaine en râlant. Deuz a entamé sa semaine de collégienne par une crise d’angoisse monumentale.  Depuis, des rencontres, des échanges et des questionnements ont permis d’apaiser – un peu – ma Différente et aujourd’hui elle se libère doucement de ses démons.

Nous avons rencontré un nouveau spécialiste pour notre Championne. Trop de douleurs,toujours, l’empêchent de se « donner » à fond lors de ses entraînements et matches. Une rencontre agréable et pleine de bons conseils.

Mardi, Deuz et moi avons passé un long moment avec sa référente éducative au Collège. Ma fille a été entendue, soutenue. L’équipe scolaire n’a pas beaucoup de moyens pour lui venir en aide, mais le fait d’être accompagnée dans ces moments difficiles l’a apparemment bien soulagée.

Toujours Mardi, Prems avait son premier rendez-vous avec une psychologue. Bilan mitigé car ma belle blonde refuse d’en voir l’utilité, regimbe à y retourner. Mais la psychologue a su être « psychologue » et en démontré les avantages à notre ado déscolarisée.

Enfin, pour terminer en beauté cette journée chargée, nous avons rencontré l’équipe de suivi de scolarité de Perle, dans le cadre de sa re-scolarisation, suite à son séjour en pédopsy. Et Halleluyah, cette réunion a marqué la fin du suivi. Perle, depuis bientôt un an et demi, a démontré toute sa volonté, tout son courage et enfin laissé apparaître toutes ses compétences scolaires et culturelles.

Notre Tendre Amour pourra faire sa rentrée de collégienne, en Septembre prochain, sans A.V.S ni aucun suivi. Une enfant normale, en somme.

Mercredi, jour des enfants, nous a vus courir en tous sens, pour assurer les trajets maison-collège, maison-foot, maison-copains. Mais rien ne m’aura perturbée, tant j’étais heureuse ce jour-là, de pouvoir enfin reprendre mes cours de Zumba, après une longue pause Noël-esque !

Jeudi, j’attaquais une nouvelle partie de ma vie, en commençant un petit boulot supplémentaire. La perte de mon poste de Surveillante au Foyer grève considérablement notre budget. Alors, comme mon petit mi-temps au Centre Maternel m’en laisse le temps, j’ai cherché et trouvé des petits boulots d’appoint.

Vendredi, dernier jour de la semaine, enfin ! Avant d’attaquer un week-end bien rempli, j’ai encore un peu travaillé, un peu rangé et un peu blogué. Et pour finir une semaine placée sous le signe des réunions, j’aurais ce soir mon dernier Conseil d’Administration au sein de l’association de Soutien à la Parentalité, dont je fais partie depuis maintenant presque 4 ans. Hélas, les difficultés de mes enfants, mes journées trop chargées, mon esprit bien encombré à tout gérer m’obligent à m’éloigner doucement de l’association.

Samedi, pour ne pas changer, nous irons soutenir notre Championne à son tournoi en salle. Peut-être trouverai-je le temps d’aller faire le plein de victuailles pour remplir les estomacs de la Tribu. Il faudra aussi assurer la routine quotidienne devoirs-rangements-douches et peut-être un peu de farniente.

Quant à Dimanche, écoutez c’est incroyable, nous n’avons rien d’indispensable à faire !! Sera-t’il donc un jour de détente absolue ! La réponse la semaine prochaine !

Edit : voilà, voilà, cela m’apprendra à me féliciter d’avoir un jour off. J’apprends à l’instant que notre Championne est convoquée pour un tournoi Dimanche toute la journée.

Toute la Tribu vous souhaite un bon week-end !

A tout bientôt, prenez soin de vous !

Brèves de Tribu #2014-01

journal

C’est une semaine bien remplie qui s’achève pour ma Tribu. Entre rires et larmes, entre blues et belles rencontres.

Lundi, la Tribu repartait, guillerette (ou presque, hein) sur le chemin des écoliers. Cela a valu pour moi, également, qui ai retrouvé mes collègues d’il y a un an, puisque c’est là-bas que ma route a abouti. Un grand merci à elles, mes collègues, mes amies, qui dans la complicité et la bienveillance, m’ont accueillie les bras ouverts.

Mardi, notre championne a subi un contrôle médical quant à une éventuelle fracture du pied. Heureusement pour elle, et pour la survie de notre résistance nerveuse, aucune lésion n’a été décelée. Louloute pourra donc continuer à taper le ballon H24. D’ailleurs, elle dispute un Tournoi demain. Encore un réveil à l’aube. Je suis joie et allégresse.

Mercredi, jour de reprise de l’entraînement sportif pour ma championne, et pour moi, qui aurait dû reprendre la Zumba. Malheureusement, c’est au travail que je passerai ma soirée et ma nuit. Je suis frustrée !!!!

Jeudi, j’entamais un marathon « peinture » pour finir la remise en état de notre couloir. Bien sûr, je n’aurai pas eu le temps d’achever mon atelier que déjà les enfants rentraient. (Mouais, faut dire qu’entre deux pauses Facebook/clope/café, c’est difficile d’aller vite ^^). J’enchaînais avec une nuit de travail mouvementée mais tellement agréable grâce à la sollicitude et la gentillesse de mes collègues.

Vendredi, Deuz a faibli, après plusieurs nuits d’insomnie, et c’est une jeune fille bien fatiguée que j’ai dû récupérer au Collège. J’ai quand même réussi à boucler mon marathon barbouillage et c’est avec fierté que je contemple le travail accompli. Mon rêve d’aménager dans une grande maison n’aboutira certainement jamais, mais au moins ai-je la satisfaction de voir notre petite Hutte s’embellir.

Voilà que la semaine s’achève, pour laisser place à un week-end de farniente et de repos …

Ha Ha !! La bonne blague !!

Samedi sera classé rouge, tellement le temps va me manquer pour tenir mon programme. Entre trajets au foot (et heureusement, le coach de Loulou en assure une bonne partie), ravitaillement de la Tribu, atelier pâtisserie et autres devoirs d’école/douches/lessive à gérer, je sens qu’on va s’amuser. Et bien sûr, je suis d’astreinte jusqu’à Dimanche soir, je sens qu’un départ nocturne en urgence me pend au nez !

Dimanche, la Tribu va festoyer en famille pour prolonger un peu les fêtes de fin d’année !

Vivement Lundi qu’on se repose, tiens….

Brèves d’une tribu (fatiguée…)

♪♫♪ Je suis de bonne, bonne, bonne humeur ce matin ♪♫♪

Ah non, en fait…

journalEn cette rentrée des classes, je devrais sautiller comme un panda d’avoir refourgué la Tribu à l’Education Nationale, après deux longues semaines de vacances humides et ternes. Mais non. Bon d’accord, j’apprécie le calme qui règne dans la Hutte. Bon d’accord, j’avoue avoir eu le sourire aux lèvres en les déposant en classe ce matin.

Mais…mais je suis aussi habitée d’un sentiment étrange, une sensation d’inachevé. Ces vacances n’ont été qu’ennui et disputes pour certain(e)s, déprime pour d’autres, rétablissement pour d’autres encore. Et même si les jours ont défilé vite, trop vite, entre stage de foot, théâtre, sport ou visite à la famille, il me manque quelque chose. Aucun souvenir de partage, aucune réminiscence de rires, de jeux partagés.

Bref, j’attends avec impatience les congés de Noël, que je vais préparer avec soin cette fois-ci, que notre « petite » famille s’unisse et se rencontre par des instants complices et sereins.

Sinon, dans le désordre, ces dernières semaines ont vu passer :

  • une belle blonde bien déprimée, complètement repliée sur elle-même
  • une Deuz belle et rebelle, blessée de guerre, entaillée au crâne sur dix bons centimètres (le collège, cette jungle)
  • une Perle tranquille, sereine
  • une Louloute complètement accro à son ballon rond, qui ne l’aura pas quitté de la quinzaine
  • un Fiston bien énervé, inépuisable, imbuvable mais tellement trognon
  • des parents bien surmenés, entre boulot et routine, entre envie de prendre soin de nous et le manque de temps
  • un peu de sport pour moi, quand même, bien que la cadence ait été fortement ralentie (hâte de reprendre l’entraînement)
  • des moments complices et si agréables au travail
  • deux nouveaux bébés à pouponner (bon d’accord, des bébés pas humains mais tellement mignons quand ils ronronnent dans nos bras)

Alors, oublions cette pluie qui ne cesse de tomber, emmitouflons-nous contre ce froid piquant et repartons vers l’infini et au-delà de nouvelles aventures !

Bon début de Novembre à tous ! Une douceur chaque jour, un geste tendre envers soi et l’autre, soyons compatissants et indulgents….le temps fera le reste.

A bientôt !

Brèves – estivales – de ma Tribu

coquelicotsBien, bien bien….Que le temps passe, ma brave dame…Quelques mois ont défilé depuis mon dernier passage ici. Quelques mois sans rien de particulier, mais bien chargés d’un quotidien lourd à porter parfois, agréable souvent, éreintant tout le temps.

Voilà que se termine une année scolaire riche en émotions pour ma Tribu, et une année professionnelle pour ma part.

En bref, dans le désordre et sans dessus-dessous, quelques nouvelles d’une Blonde, d’une Rebelle, d’une Perle, d’une Mini-Bulldozer, d’un ToutPetit et de parents bien essoufflés !

Ma Bella Bionda, ma toute grande, vient de fêter la fin des années Collège. Une page se tourne, le monde des « grands » s’approche de plus en plus pour elle. Je n’en reviens pas encore moi-même….Mon bébé….

Ma Rebelle, ma deuz aux émotions exacerbées, toujours aussi difficile à comprendre, à entendre, qui cherche à grandir mais sans quitter le monde de l’enfance. Qui se rebiffe, nous griffe et nous maltraite…Les moments complices se font rares mais je m’attelle à ce lourd travail sur moi-même, afin de lui offrir mon amour sans chantage ni violence.

Ma Perle, mon doux, mon tendre Amour. Mon papillon prend son envol, sereinement. Elle termine cette année scolaire en beauté, elle a accumulé les victoires, éradiqué phobie sur phobie, s’ouvre aux autres de jour en jour. Un bonheur sans égal…

Ma Loupiote, ma 100 000 volts, quitte le CE2 cette année, et surtout son maître chéri…Etape difficile pour ma brunette, qui appréhende le passage chez les « grands ». Mais trouve réconfort, encore et toujours, dans sa passion du ballon rond, ballon qu’elle a aux pieds du soir au matin, enchaînant les tournois, les entraînements, les matchs amicaux ou inter-clubs. Ah que de beaux…enfin surtout loooooongs week-ends nous avons passé cette année à l’encourager et la féliciter. Elle finit cette année bardée de médailles et d’honneur, avide de recommencer une nouvelle saison en Septembre.

Mon ToutPetit, plus si petit que ça, il me faut bien l’avouer…Ma Terreur est devenu un petit garçon, bavard, insolent et infatigable, qui termine sa première année d’école tranquillement. Progrès notable à souligner, nos nuits hachées ne sont plus qu’un mauvais souvenir, rares sont les fois où il me rejoint. Le coucher est toujours délicat mais c’est devenu une routine que l’on ne relève même plus !

Quant à moi, je fête aujourd’hui ma première année au sein du Foyer en tant que surveillante de nuit. J’espère qu’en découleront bien d’autres tellement je m’épanouis et me plais dans ce travail. J’ai créé des liens forts et sensibles avec certains collègues, des amitiés sincères ont vu le jour. J’ai enfin le sentiment d’être à ma place, d’avoir trouvé ma voie.

J’arrive cahin-caha à jongler entre mes différents MOI, entre travail et plaisir, sorties et routine.

L’été commence sous les meilleurs auspices. Je me le souhaite riche en rires, complicités et fiestas !

Je pense à vous, souvent, mais le temps m’est compté, il file si vite quand on est heureux..

Douces pensées.