Je voulais juste te dire

J’avais promis à mon fan-club (oui, j’ai des fans hiiiiiiii) que mon prochain article serait drôle…sauf que…Sauf que je n’ai pas le coeur à rire, ni à tourner en dérision quelque réflexion d’ado ou autre péripétie de notre vie quotidienne.

J’ai le coeur lourd et plein de larmes, l’esprit confus et perdu. Et j’ai besoin de déposer un peu de ma détresse ici.

J’avais évoqué il y a quelques semaines mon impuissance face au désarroi et à l’angoisse de Prems. Elle traverse actuellement une mauvaise passe, comme on dit.

Isolée au lycée, abattue devant la charge de travail qu’elle doit abattre, terrifiée à l’idée de devenir « grande ».

Nous pensions que les démarches entreprises (rencontrer l’équipe pédagogique du lycée, aller voir un médecin, la soutenir, la câliner, lui laisser le temps) avaient agi, et nous la trouvions plus vive, plus souriante, plus ancrée dans sa vie.

Mais il n’en est rien. Au contraire. Depuis quelques jours, le chagrin ne la quitte plus, l’insomnie l’accompagne chaque nuit, les larmes coulent sans cesse.

Nous restons de longues heures toutes les deux enlacées, à pleurer ensemble, à parler, parler et encore parler.

Il ressort de ces discussions qu’elle a peur, peur de nous décevoir, peur d’échouer, peur de prendre son indépendance.

Je voulais juste la rassurer, par mes paroles et mes actes, lui assurer mon soutien et ma confiance, quelques soient ses choix de vie, mais elle n’entend pas.

Tous les matins, la nausée la submerge, l’angoisse l’envahit et elle reste brisée dans mes bras. Tous les jours, elle reste blottie sous sa couette, là où comme elle le pleure souvent : « J’ai l’impression d’être encore une toute petite fille ».

Alors, mon Amour, ma belle Blonde, ma toute grande, je voulais juste te dire que tu es une toute petite fille. Notre toute petite. Pour l’éternité. Chaque jour de ta vie, tu pourras venir te blottir dans mes bras, déposer ton fardeau entre mes mains, me demander de te protéger, de te câliner.

Je voulais juste te dire, encore, que rien n’est écrit. Que rien ni personne ne t’oblige à grandir trop vite, trop fort. Que chaque jour qui passe suffit bien à ta peine.

Je voulais juste te voir sourire, rire et vivre. Je voulais juste te voir évoluer dans ta vie d’adolescente, comme avant. Entre sorties et grasse matinée, entre fous rires et prises de becs.

Mais aucune de mes paroles ne guérit ton mal. Aucun de mes câlins ne te soulage. Pourquoi ne puis-je pas ensoleiller ta vie, ne puis-je t’offrir le meilleur ?

Pourquoi était-ce si simple d’accompagner tes premiers jours de vie, tes maux d’enfant, tes premières bêtises ? Pourquoi est-ce si compliqué de t’accompagner sur ton chemin de vie ?

Alors, nous allons solliciter d’autres aides, d’autres béquilles pour tes pas hésitants. Nous n’allons pas lâcher, jamais.

Je voulais juste que tu sois heureuse. Je voulais juste te dire que je t’aime, d’un amour immense et indestructible, que je suis fière de toi, plus qu’hier et moins que demain.

Ma toute grande, ma première-née, ma meilleure amie, mon bébé. Je voulais juste te le dire.

Je sais.

Dans cette société où tout est codifié, quantifié, examiné à la loupe, comment puis-je savoir si je fais juste, si je fais faux. Quand ON nous matraque de messages subliminaux (ou pas) sur notre façon d’agir, quand des clans se forment, se déchirent, quand chaque geste est soumis à l’approbation générale, comment puis-je croire encore à mon instinct ?

Alors, je ferme les yeux bien fort, et je me rappelle. Je sais que je suis une Maman :

– quand je le relève de sa chute d’endormi, et le garde contre moi, tout chaud, tout doux

– quand je lui brosse les cheveux, tout doucement, surtout là dans le creux de la nuque, parce qu’elle n’aime pas quand ça tire

– quand je guide son geste pour enfiler chaque doigt de ses gants, sans m’énerver

– quand je prends le temps d’écouter le récit de son match, alors même que je ne comprends rien

– quand je lui vernis les ongles, à 23h, avec plaisir

– quand je l’écoute chanter, tremblante et timide, et que les larmes me montent aux yeux

– quand je leur ouvre mes bras et mon coeur, dans leurs moments de blues et de chagrin

– quand je me dresse, comme l’Autorité que je tente de paraître, pour faire cesser un conflit

– quand je fais le tour des chambrées le soir, pour un dernier bisou tout doux, une dernière confidence

et quand je lui jure, entre larmes et rires, que oui, elle sera toujours, éternellement, ma toute petite fille blottie au creux de mes bras.

Un petit coeur qui bat.

Cela fait quelque temps que je n’ai pas « raconté » ma Perle ici.

Car elle va bien, ma blonde. Très bien même.

En quelques mois, elle a achevé sa métamorphose et la chrysalide a laissé place à un merveilleux papillon. Si riche de couleurs, si tendre d’amour.

Physiquement déjà, la petite fille cachée sous sa tignasse sauvage, planquée dans des vêtements trop larges, trop noirs, trop sales est devenue une grande et svelte adolescente. Sevrée depuis un an passé de ses neuroleptiques, Perle a retrouvé un poids « standard » et s’est même délestée de ses rondeurs enfantines contre un corps féminin, élancé, magnifique. Bien dans ses baskets (enfin devrais-je dire ses talons maintenant), elle n’hésite plus à porter jeans moulants, petits tops colorés et autres accessoires « girly ».  Son style reste hésitant, parfois elle remet un jogging, une veste bien large, mais comme toute pré-ado en pleine mutation.

Psychologiquement surtout. Son intelligence, vive, sa réflexion, acérée, sont revenues puissance mille et lui permettent de tenir la dragée haute à ses camarades de classe, parfois même à sa grande soeur, Prems, qui du haut de ses 15 ans passés, sèche parfois devant les connaissances culturelles et scolaires de Perle.

Bien qu’ayant pris de l’assurance, bien qu’elle sache maintenant beaucoup mieux gérer ses émotions, il lui reste encore quelque fragilité. La vie en groupe lui est parfois difficile, elle hésite à se mêler à l’Autre, à oser dire tout haut ce qu’elle pense tout bas, à défendre son point de vue, sa place.

Comme aujourd’hui. Où je l’ai vue sortir de classe maussade, avec sa tête des mauvais jours. J’ai alors tourné mon regard vers son institutrice, j’ai vu son regard à elle, perdu, anxieux. Après un bref échange avec la jeune femme, je comprends que Perle a perdu son self-contrôle à la récréation et n’a pas su/pu reprendre ses esprits tout le reste de la matinée.

Alors, j’ai, comme avant, pris le temps, doucement, avec beaucoup d’humour (Perle réagit bien mieux devant mes tirades d’exagération que devant un discours moralisateur ou inquisiteur) de « débriefer » avec elle. J’ai attendu, entre ses larmes et mes silences. J’ai tendu des perches, prêché le faux pour avoir le vrai. Et elle m’a dit.

Elle ne m’a pas dit grand’chose d’ailleurs. Pour nous autres, adultes bien cartésiens, le détail  d’une camarade qui passe au mauvais endroit ne nous perturbe pas. Perle, si. Dans sa sensibilité, dans son amour pour ceux qui l’ont soutenue lors de ce printemps terrible, voir une petite fille fouler le sol qui avait recueilli confidences et rires de S., sa meilleure amie, a déclenché, irraisonnablement (mais l’amour est-il raisonnable ?) un tourbillon d’émotions, de colère et de rage chez ma fille.

Elle a poussé, évacuée l’intruse de ce lieu sacré. Mais elle a compris dans le même temps que sa réaction était démesurée pour l’Autre, pour la société. Que l’émotion doit être tapie et refoulée dans ce monde de brutes. Elle s’en est voulue immédiatement, trop fort, sans pitié. S’est flagellée pendant une heure et demie, en ne s’autorisant pas à faire partie du groupe, en s’isolant, se renfermant.

Après notre débrief, après mes mots apaisants sur ses brûlures d’enfant, elle a repris le chemin des écoliers le sourire aux lèvres.

Elle est ainsi, Perle. Belle comme un coeur, un petit coeur tout mou, tout neuf qui apprend à battre, parfois de façon désordonnée, parfois en rythme avec nous autres.

Elle est ainsi. Et c’est ainsi que je l’aime. Plus que tout. Mon doux, mon tendre, mon incroyable Amour.

A ma portée…ou pas

Je l’ai portée. Dans mon coeur en tout premier, quand son existence n’était qu’un désir, une attente. Puis dans mon ventre, pendant neuf mois et même un peu plus. Puis elle est née. Je l’ai portée contre mon coeur, contre mon sein. Je l’ai blottie dans mes bras, enveloppée de mon amour, protégée du monde.

Puis je l’ai posée, mais pas trop loin. Toujours reliée à moi par sa petite main agrippée à la grande mienne. J’ai soutenu ses premiers pas sur terre, accompagné ses premiers gestes malhabiles.

Je l’ai portée. Par ma force, par ma foi. Je l’ai guidée dans ses débuts de vie, lui ai montré le chemin à prendre, rattrapée quand elle a trébuché.

Je ne peux plus la porter. Elle m’a échappée. Belle échappée….Et je la vois, grande et forte à  l’extérieur, toute petite et emplie de doute à l’intérieur.

J’ai tenté de reprendre sa petite main dans la mienne, pour de nouveau la guider sur ce nouveau chemin si escarpé qu’est le monde des grands. Mais elle a refusé.

Elle s’est assise devant ce chemin. A poussé un long soupir, en repoussant ses beaux cheveux blonds. Elle a alors prononcé cette phrase si lourde de conséquence…..

« J’ai la flemme »

Putain d’adolescence….

Docteur Mamour et moi, ou une histoire de rendez-vous manqués

Je ne suis pas une mère très inquiète, très stressée. Je ne l’ai jamais été. A la naissance de ma fille aînée, il y a fort fort longtemps, je n’ai pas ressenti cette bouffée d’inquiétude qu’apparemment de nombreuses mamans ressentent. Ni à la naissance de Deuz, ni à celle de Perle, ni à….bon vous avez compris, quoi !

Non, je n’ai pas compté tous les doigts, orteils et autres extrémités. Non, je n’ai pas tremblé  à la vue d’un nez qui coule, d’un poumon qui ronfle ou d’un bouton purulent. Peut-être parce que la Tribu, en bas âge, n’a été que très rarement malade.

Les médecins et moi, c’est une histoire de rendez-vous manqués. Déjà pour les visites obligatoires. Genre, oublier d’appeler Dr Mamour pour les vaccins, s’en rendre compte un an après, apporter d’un coup d’un seul 4 carnets de vaccinations (et les enfants qui vont avec), se faire tirer les oreilles (clin d’oeil à Mr P., mon instit de CM2, champion du tirage d’oreilles), se repentir et …. de nouveau oublier, laisser les ordonnances moisir au fond de mon sac…s’en rendre compte au bout de 6 mois…bis repetita…

J’ai pu ainsi laisser agoniser (oh c’est bon hein, faut bien les endurcir ces petites bêtes) Fille Aînée avec une scarlatine carabinée, Louloute avec une infection indéterminée (d’ailleurs, quand enfin – au bout de 2 semaines à voir ma fille se traîner lamentablement – j’ai décidé de consulter, la prise de sang a révélé que l’organisme (bionique certainement) de la puce avait combattu cette infection).

Je mise un peu trop sur la résistance de mes enfants. Mais preuve s’il en est, que de n’avoir jamais consommé d’antibios ou autre drogue les a immunisés. Ils ne sont JAMAIS malades. Sauf quand ils sont malades bien sûr…

Comme Fille Aînée, qui, hier, enfin avant-hier, ou peut-être il y a 15 jours je ne sais plus bien, me demande d’appeler Docteur Mamour pour une vague histoire de douleurs, je sais pas, j’ai pas écouté..

Et qui me le rappelle, encore et encore…

Donc, harcelée, lassée, je me laisse convaincre de passer un petit coup de fil à Docteur Mamour…Enfin, à sa standardiste plutôt. La dragonne. Celle qui a le pouvoir de te décrocher un rendez-vous à 20h12 dans 6 mois (peut-être, si il y a une canicule qui élimine quelques vieux d’ici-là).

La dragonne, disais-je. Oui, je l’imagine bien, ronflante et sifflante, combiné à la main, vernis dans l’autre. Feuilletant vaguement un magazine (qui te laisse croire, à l’autre bout du combiné, qu’elle cherche désespérément un créneau dispo pour ta pauvre fille à l’article de la mort). La dragonne qui, avant de te délivrer le précieux rendez-vous, se permet, dans toute sa compétence médicale, de faire son petit pronostic concernant les maux de ton enfant.

Moi :« Bonjour, j’aimerais prendre rdv avec le Docteur Mamour, s’il vous plaît »

La dragonne : « C’est pour quoi ? »

Moi : « Pour boire un coup un enfant malade »

La dragonne : « Qu’est-ce qu’il a ? »

Moi : « Euh….(et là, tu noteras l’hésitation de ma part, entre le désir de ne pas étaler les maux de Fille Aînée, et la crainte de voir échapper un rendez-vous rapide si je n’explique pas en détail le souci)….euh….elle a mal quand elle *bip bip* (je me vois dans l’obligation de ne pas dévoiler le mal dont souffre Prems, au risque de me voir bannie de sa friendlist FB)

La dragonne : « Bon, elle a mal, maaal ou mal mais pas trop ? Nan, parce que vous savez, j’en ai vu moi des *bip bip*, et on s’affole pour rien, hein. Vous avez essayé de lui donner un anti-douleur, une baffe, de la coke ? (liste non exhaustive) »

Moi : « Elle a mal, MAL !! et je voudrais un rendez-vous s’il vous plaît ! »

La dragonne: « Mmmhh…mouais, c’est que Docteur Mamour est bien plein, hein, alors faut vraiment qu’elle ait mal mal mal, là…. » 

Moi : « Oui, elle a trèèès mal, elle souffre, se tord, me supplie à genoux de consulter là » (je fais très bien la mère paniquée quand je veux)

La dragonne : « Mouais…attendez un instant »

J’attends donc un instant. Puis deux instants, puis trois….Bref, j’attends 18 minutes avec une charmante mélodie en fond sonore, d’ailleurs j’ai perdu un tympan et ma résistance nerveuse, avant qu’enfin la Dragonne daigne m’accorder le sésame, c’est-à-dire un rendez-vous ce soir pour Fille Aînée.

Que j’avertis immédiatement par sms, pendant son cours de Maths mais c’est pas grave, pour lui montrer à quel point je suis une mère attentionnée et attentive aux besoins/maux de mes enfants.

Elle me répond, hystérique et folle de joie : « Oh merci ma mamounette chérie d’amour, que j’aime tant » (si si elle a dit ça, enfin c’est ce que j’ai déduit de son « ok ») et là, elle rajoute « j’en profiterais pour montrer au Docteur Mamour ma cheville, tu sais, celle que j’ai tordue il y a 6 mois, que tu m’as dit que t’allais appeler le Docteur, mais que tu l’as pas fait et j’ai toujours un peu, oh si peu ! mal, et maintenant mon pied est complètement pété, ce qui n’est pas pratique pour mettre mes chaussures »

Oups…

Désillusion, je crie ton nom !

Il était une fois une petite fille, ma foi assez sage et polie, qui vivait dans un monde enchanté. Dans ce monde, elle riait. Dans ce monde, elle dansait sur des arcs-en-ciel pailletés, entourée de licornes roses et de Bisounours enjoués.

Dans ce monde enchanté, la mignonne petite fille était heureuse. TRÈS heureuse. Elle avait le coeur chantant et l’oeil brillant. Tout le temps.

Oh ma vieille ! Réveille-toi !! T’y crois encore toi, au pays magique des Bisounours ? Tu crois quoi, que la vie c’est ça ? Des paillettes, du bonheur dégoulinant et de la mièvrerie à souhait ?

Faut descendre de ton arc-en-ciel, là ! C’est fini les contes de Fées, c’était bon pour quand t’avais 13 ans, que tu reniflais, toute émoustillée, devant « Premiers Baisers » (même pas honte).

La vie, c’est pas ça, ma p’tite dame. La vie, c’est du gris, du froid. La vie c’est des coups tordus, qui te shootent par surprise, t’éclatent par terre et te laissent brisée.

La vie, cette garce, c’est te faire croire à l’extase, te la faire toucher du bout des doigts, avant de te mettre un revers bien tassé.

Ouvre les yeux, bobonne ! Tu t’es crue adulte ? T’es qu’une gamine noyée de larmes. Tu t’es crue forte ? T’es qu’une limace qu’on a écrasé d’un coup de talon bien placé.

La vie, quand t’es grande, c’est être entourée de sorcières, de marâtres et de dragons. C’est apprendre à te battre, à combattre, à lutter et … à perdre.

La vie, quand t’es grande, c’est juste qu’une désillusion continuelle…

 

 

 

Brèves d’une tribu (fatiguée…)

♪♫♪ Je suis de bonne, bonne, bonne humeur ce matin ♪♫♪

Ah non, en fait…

journalEn cette rentrée des classes, je devrais sautiller comme un panda d’avoir refourgué la Tribu à l’Education Nationale, après deux longues semaines de vacances humides et ternes. Mais non. Bon d’accord, j’apprécie le calme qui règne dans la Hutte. Bon d’accord, j’avoue avoir eu le sourire aux lèvres en les déposant en classe ce matin.

Mais…mais je suis aussi habitée d’un sentiment étrange, une sensation d’inachevé. Ces vacances n’ont été qu’ennui et disputes pour certain(e)s, déprime pour d’autres, rétablissement pour d’autres encore. Et même si les jours ont défilé vite, trop vite, entre stage de foot, théâtre, sport ou visite à la famille, il me manque quelque chose. Aucun souvenir de partage, aucune réminiscence de rires, de jeux partagés.

Bref, j’attends avec impatience les congés de Noël, que je vais préparer avec soin cette fois-ci, que notre « petite » famille s’unisse et se rencontre par des instants complices et sereins.

Sinon, dans le désordre, ces dernières semaines ont vu passer :

  • une belle blonde bien déprimée, complètement repliée sur elle-même
  • une Deuz belle et rebelle, blessée de guerre, entaillée au crâne sur dix bons centimètres (le collège, cette jungle)
  • une Perle tranquille, sereine
  • une Louloute complètement accro à son ballon rond, qui ne l’aura pas quitté de la quinzaine
  • un Fiston bien énervé, inépuisable, imbuvable mais tellement trognon
  • des parents bien surmenés, entre boulot et routine, entre envie de prendre soin de nous et le manque de temps
  • un peu de sport pour moi, quand même, bien que la cadence ait été fortement ralentie (hâte de reprendre l’entraînement)
  • des moments complices et si agréables au travail
  • deux nouveaux bébés à pouponner (bon d’accord, des bébés pas humains mais tellement mignons quand ils ronronnent dans nos bras)

Alors, oublions cette pluie qui ne cesse de tomber, emmitouflons-nous contre ce froid piquant et repartons vers l’infini et au-delà de nouvelles aventures !

Bon début de Novembre à tous ! Une douceur chaque jour, un geste tendre envers soi et l’autre, soyons compatissants et indulgents….le temps fera le reste.

A bientôt !