Des pépites dans mes yeux.

Il y a quelques mois, j’ai découvert un livre merveilleux, qui m’a touchée en plein cœur.
Ce livre s’intitule « La Petite casserole d’Anatole », d’Isabelle Carrier.

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Pour résumer, c’est l’histoire d’un petit garçon, Anatole, qui depuis sa naissance, traîne une petite casserole rouge, qui l’embête fort dans sa vie de petit homme.
Elle se coince, le ralentit, l’empêche d’avancer ou de jouer avec les autres. Elle est source de moqueries et de rejets de la part de son entourage.
Vous l’aurez compris, ce livre traite de la différence, du handicap.

Lorsque je l’ai lu pour la première fois, j’en faisais la lecture aux enfants de la structure pour laquelle je travaille. Chose que je ne fais d’habitude jamais, car nous préférons prendre le temps de découvrir le livre seule, de se familiariser avec le texte pour en faire une lecture fluide et sereine aux enfants.
Mais là, tout à mon envie de découvrir l’histoire, je leur ai lue sans la connaître.

Et l’émotion m’a saisie. M’a serré la gorge et fait trembler la voix.
Ce livre est une pépite. Un chef d’oeuvre de bienveillance et d’amour.

Dans ce livre, le petit Anatole rencontre une personne-fleur. Une personne bienveillante qui va l’aider à s’accommoder de cette petite casserole. Qui va lui donner les ressources et la combativité pour vivre heureux avec sa différence.

personnefleur

Si je vous parle de ce livre, outre mon intérêt pour l’histoire, c’est qu’un jour, lors d’un de mes entretiens réguliers avec la psychologue de mon service, celle-ci a évoqué l’histoire d’Anatole, la comparant à celle de nos petits accueillis dans la structure.
Enfants déboussolés, en manque de repères, évoluant souvent dans un environnement familial insécure.

Toute à l’idée du handicap, je n’avais jamais fait le rapprochement entre la petite casserole d’Anatole et les carences affectives dont souffrent les enfants du Centre.

Et la jeune psychologue de me comparer à la personne-fleur de l’histoire. Et c’est vrai, c’est ce rôle que j’ai tenté de toutes mes forces d’incarner chaque jour, en offrant aux enfants ma bienveillance, mes valeurs, mon regard tendre et mes bras sécurisants.

Et c’est ce que je veux continuer à être, pour mes enfants d’abord, et pour ceux que je croiserai sur mon chemin de vie.

Que ce soit lors des ateliers bibliothèque que je co-anime dans une école primaire, quand rien ne me serre plus fort le cœur que de voir un enfant relever la tête, sourire et se détendre sous notre regard attentif et respectueux, alors même qu’il est considéré comme la terreur du quartier.

Quelle que soit ma route les prochains mois, les années à venir, je resterai la même, n’en déplaise à certains.

Douce et bienveillante, à l’écoute et les bras grand ouverts.

On me l’a reproché bien souvent, dans ma sphère personnelle et sur mon lieu de travail. Parce que je ne me fâche pas, ou peu ? Parce que j’ai toujours les bras prêts à câliner, à enserrer ?
La patience et la douceur me semblent, à long terme, beaucoup plus aidants qu’un cadre ferme et une présence autoritaire.

Parce que chaque enfant est une pépite, une merveille en devenir.
Et que chaque pépite met un peu plus d’or dans mes yeux, dans mon cœur.

(Si vous souhaitez découvrir ce livre, il est disponible dans toutes les bonnes librairies. Un court-métrage a également été réalisé par Eric Montchaud, prix du public du Festival International du Film d’animation à Annecy en 2014. Malheureusement, je n’arrive pas à insérer un lien valide dans ce billet, cruche que je suis ^^).

Quand il est question de faire le plein d’amour !

Comme quoi, il suffit parfois d’en parler…
Après mon dernier billet, où je désespérais face aux colères violentes et continues de Fiston, l’ambiance s’est adoucie !

Et si c’était moi qui m’étais adoucie ?

Parce que mon Petit n’est pas un « capricieux », ni vraiment colérique. Simplement débordé.

Débordé d’émotions. Les siennes. Les miennes.
Envahi de fatigue. La sienne. La mienne. La nôtre.
Submergé de sentiments violents. Les siens. Les miens. Les leurs.

J’avais oublié à quel point un enfant est éponge. Baromètre permanent d’émotions qui le dépassent.

amour

Ces derniers temps, les heures qui défilent ne sont pas simples et douces pour moi. Envahie de stress, de fatigue, de microbes, j’ai le réservoir affectif bouché, contrarié et j’ai du mal à faire la part des choses, laisser mes soucis personnels de côté lorsque je devrais être toute disponible pour mes enfants (mon mari, mes ami-e-s, ma famille…)

Et voilà que Fiston me rappelle à l’ordre. Violente semonce qu’il m’adresse. Par ses cris, ses coups, ses rebellions et ses pleurs lancinants, il a brisé les derniers remparts de ma résistance nerveuse.

Et j’ai craqué.

J’ai craqué au bon moment, au bon endroit.

J’ai voulu de toutes mes forces retrouver cette complicité, cette routine entre mes enfants et moi.

Pouvoir de nouveau les écouter, vraiment.

Les encadrer et les guider, au quotidien.

Et non plus, comme ces derniers temps, agir au minimum, assurer leur survie (lever, faire manger, habiller, déposer, bosser, rentrer, faire manger, laver, coucher) dans les cris et la tension, dans la rancœur et les menaces.

Prendre le temps, tout simplement.

Poser mon smartphone et ouvrir un livre de contes.

Lever les yeux de mes rapports et les regarder vraiment.
Eux qui remplissent mon âme et mon cœur.
Eux qui me donnent chaque jour l’énergie de me lever.

Et, d’un coup d’un seul, l’essentiel m’est revenu. L’envie. L’amour qui gonfle jusqu’à ma gorge.

Alors j’ai craqué, disais-je. J’ai vidé mon sac, retiré le nœud de contrariétés qui obstruait mon réservoir. Et ça a coulé, tout doux, tout net. J’ai été entendue, écoutée et soutenue. Au bon endroit, au bon moment, par les bonnes personnes. Elles ont agi.

Et la migraine qui pulsait derrière mes yeux s’est faite moins pressante. Mon sommeil s’est fait plus profond. Et les colères de Fiston n’ont plus eu lieu d’être.

Mon Boubou, ma Terreur. Il reste bien insolent, ce petit blondinet. A 6 ans tassés, il teste notre bienveillance et notre amour à chaque instant. Mais cela n’a rien à voir avec son comportement des dernières semaines.

Pour remplir son réservoir affectif (et le mien!), il me retrouve chaque nuit depuis 3 jours. Quand tout le monde s’est endormi, et que son Papa est au travail depuis la tombée du jour, il se glisse sous ma couette, colle ses jambes chaudes contre les miennes, et, de sa petite voix ensommeillée, me chuchote : « J’ai pas fait de cauchemar, mais je peux venir ? »

Alors, j’enserre son petit corps tout doux, fort fort contre moi. Pour me saouler de son odeur sucrée. Pour me remplir de ce besoin d’amour.
Parce que, grâce à lui, je me sais forte, je me sais droite.
Grâce à lui, grâce à eux, mes enfants, je sais ce que je veux, et surtout ce que je ne veux plus.
Je sais où je vais. Je sais que, toujours, dans ma main, se glissera une petite main chaude, pour me guider, me rappeler l’essentiel.

Et je vais tenter, sur ce chemin que sera notre vie, de toujours écouter mes émotions. Comme j’écoute les leurs.

En chacun d’entre nous vit un petit enfant, submergé d’émotions, qu’il est vital d’aimer, avec toute notre bienveillance, notre tendresse, notre indulgence.

Pour que les enfants que nous regardons grandir chaque jour ne s’oublient pas.

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(merci à Mitsiko Miller, du blog harmoniefamille.com, ses écrits accompagnent au quotidien mon apprentissage de parent. Les images illustrant mon billet sont issues de son blog, je vous invite à le découvrir !)

Il m’fatigue !

grosse colère

Et j’ai crié, crié-é !!! Enfin, il a crié surtout. Et il crie, encore. Tout le temps. 

Ouais, je parle de Fiston … Mon ToutPetit, mon Boubou, ma Terreur …

Mon Blondinet mignonnet (si si !! Il est mignon !) a décidé de ne communiquer qu’en hurlant (et tapant contre les murs, et renversant l’intégralité de ses jouets, et dispensant quelques mots grossiers au passage – pourquoi se priver, hein!) surtout lorsque nous avons le malheur de le contrarier / de lui parler / de lui demander quelque chose / de le regarder (ne barrer aucune mention inutile, c’est un package!).

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Même si je me targue d’avoir une ligne éducative bienveillante et maternante au possible, cela n’empêche que je fais preuve d’autorité et rappelle mes limites lorsque le besoin s’en fait sentir avec ma Tribu.

Avec les filles, dans leur petite enfance, cette autorité n’avait pas trop lieu d’être, tellement les guider a été une partie de plaisir. J’ai commencé à leur râler dessus plus tard, quand leur caractère s’est affirmé, et qu’il a fallu que je réaffirme le cadre éducatif instauré dans notre famille.

Avec Fiston, dès le départ, on en a bavé. Oui, clairement, on a ramé.
Les premiers mois, quand il pleurait sans cesse, ne se calmant qu’au sein, nuit et jour, non-stop.
Lors de ses premiers pas, à partir de 8 mois, quand il grimpait partout, inconscient du danger, chutant sans cesse, recommençant encore et encore.
Vers ses deux ans, lorsque je n’ai plus été en capacité nerveuse de l’endormir soir après soir au sein, et qu’un « bras de fer » s’est installé entre nous….pendant presque un an.
Quand on s’est inquiété de ne pas le voir parler à deux ans passés, alors qu’il était entouré d’une bande des pies jacassantes.

Quand on a (enfin) compris qu’on ne décoderait jamais son fonctionnement !

grincheux

C’est le plus adorable des petits garçons.
Câlin, mignon-fondant, doux, tendre et agréable, Fiston peut se montrer tellement craquant qu’il nous fait d’un coup d’un seul oublier tout ce que je viens d’écrire plus haut.

Mais ces derniers temps, ce côté charmant ne s’exprime plus qu’à l’extérieur de la maison : à l’école, en sortie (même dans les magasins, il arrive à rester charmant et poli), chez des hôtes, bref, partout sauf chez lui.

Tant mieux, me direz-vous ! Qu’il garde son caractère d’ourson grognon pour ses intimes, l’inverse serait dommage !
Tout à fait d’accord avec vous, je le reconnais !

Seulement, si parfois, nous pouvions, nous aussi, profiter un peu de son côté angelot !

Parce que là, tout de suite, alors qu’il a passé sa journée à râler, hurler, insulter, et qu’il se relève pour la énième fois de son lit, sourd à ma demande de repos, je n’ai qu’une envie, fuir.

Fuir….pour ne pas hurler plus fort que lui. Fuir…pour ne pas le détester.

J’ai cherché à savoir ce qui pouvait provoquer cette colère.

Tout va bien à l’école, d’après son institutrice et lui. Il raconte chaque soir les jeux partagés avec ses copains, et décrit toujours – je cite – « des travails trop fastoches » (question français, y a du boulot!)

Ses nuits sont sereines, éloignées de tout cauchemar ou énurésie qui pourrait nous alerter sur un mal-être.

J’ai tenté de lui offrir encore plus de bienveillance, d’attention positive, de valorisation pour combler un hypothétique déficit affectif.
J’ai tenté de cadrer, fermement.
J’ai tenté d’écouter et accueillir ses colères, sans jugement ni réaction punitive/autoritaire.
J’ai l’impression d’avoir tout tenté. En vain.

Et alors que mon état de fatigue croît sous la puissance de ses cris, je me sens dépassée, perdue, vaincue.
J’essaie de rester rationnelle et de me persuader que ce n’est qu’une étape de son développement.
Que cette colère, ces rebellions, sont peut-être un moyen de prendre son indépendance, se détacher de moi, mère fusionnelle.
Je tourne et retourne en boucle des hypothétiques justifications à ce comportement qui m’épuise.

Et j’attends que tournent les vents …

C’est trop injuste !

On dit de moi que je suis une mère cool, voire trop cool, parfois même on me traite de laxiste (ouh !! la vilaine mère qui n’a aucune autorité).

A contrario, je suis considérée par beaucoup comme une mère poule, qui couve mes petits d’un amour fusionnel et intense, ne les lâche pas d’un pas et tombe dans la déprime la plus profonde quand mes enfants s’éloignent de trop. (Ce qui n’est pas faux hé hé, j’avoue).

"Fais la poule, fais la poule ! Tu verras, tu s'ras plus cool ! "

« Fais la poule, fais la poule ! Tu verras, tu s’ras plus cool ! « 

Mais la réalité, ma vraie vie que peu de personnes ont le privilège de connaître, je suis beaucoup plus complexe que ça. Comme beaucoup, voir tous les parents du monde. Avant d’être parent, nous nous imaginions tous dans notre rôle, bienveillants et droits, offrant sécurité et amour à des enfants digne d’une image d’Épinal, proprets et obéissants.

Mais la réalité est tout autre n’est-ce-pas ? Comme le dit l’adage : « Avant j’avais des principes. Maintenant j’ai des enfants. »

Alors ma réalité aussi est bien différente de mes rêveries de nullipare. Mes anges blonds ne sont pas tout à faits de charmants angelots et la version « mère parfaite » que je m’étais forgée a disparu en fumée dès le terrible two de Prems.

Et non, je ne suis pas une mère trop cool, ni une maman poule collée-serrée à ma progéniture. Et c’est malheureusement mes enfants eux-mêmes qui en font les frais…

« C’est trop injuste ! » est une expression qui revient souvent à mes oreilles.

  • Quand je refuse que Deuz et sa copine aillent rejoindre une amie au village voisin, à pied.
  • Quand je refuse une énième partie de cartes à Perle, alors que l’heure du coucher est passée depuis longtemps.
  • Quand j’explique à ma Championne qu’elle est trop jeune pour se balader dans le village avec ses copains.
  • Quand j’appelle Fiston pour aller à la douche.
  • Quand je demande un coup de main pour les corvées quotidiennes.
  • Quand je ne veux pas qu’ils dorment dehors sous la tente, en Avril.
  • Quand je pique une gueulante devant l’état des chambres et que je leur demande de ranger.
  • etc, etc ……

Vous me direz, c’est chez tout le monde pareil.

Mais voilà, en ce moment, je ne sais plus trop où se situe la frontière entre ma « coolitude » naturelle et une autorité nécessaire à la protection de mes enfants. Je ne sais pas trop faire ça, moi, l’autorité. Ma patience a des limites « illimitées », leur indépendance et leur volonté de vivre leurs expériences ne me dérange pas, au contraire.
Mais il y a des fois où je m’aperçois que trop d’indépendance nuit à leur bien-être et au mien.

Ces jours-ci, c’est Championne qui me fait douter. Active, téméraire, elle aimerait être sans cesse par monts et par vaux avec ses potes, à filer sur son vélo à travers la campagne, à taper dans le ballon sur la place du village, à traîner ses shorts en bande loin de la maison.

Mais elle n’a « que » 9 ans (là, elle me dirait : « ouais, mais j’aurai 10 ans dans un mois !! »). Elle est toute petite. Innocente et ignorante des dangers.

Ignorante, quand j’apprends ce matin qu’elle s’amuse à faire du stop dans les rues du village. Heureusement, c’est un ami qui s’est arrêté et l’a sermonnée.

Inconséquente, quand elle ne rentre pas à l’heure dite et qu’il faut que j’aille la chercher.

Innocente, quand elle ne mesure pas le danger.

Outrée, quand je lui impose ma Loi.

Furieuse, quand elle se voit refuser ce que j’accorde à ses aînées.

Insolente, quand elle réplique méchamment à mes ordres.

J’sais pas pourquoi, mais j’la sens mal, son adolescence, à ma footballeuse en herbe :p

Et vous ? Vous gérez comment les demandes d’indépendance de vos enfants ?

Grandir n’est pas toujours un jeu d’enfant (ressources et liens utiles)

Etre parent d’adolescent me paraissait simple et évident. Je pensais que mon vécu, mes expériences et ma bienveillance seraient suffisants. Que l’amour immense et inaliénable que j’éprouvais panserait leurs blessures, apaiserait leurs fièvres.
Mais tout cela n’a pas suffi.

Et il me faut apprendre, tâtonner  chercher, essayer encore et toujours. Pour mieux les comprendre, mieux les accompagner, les guider.

Prems connait des moments difficiles depuis quelques mois, elle se perd dans des ses désirs et butte face aux attente d’une société trop conformiste, trop rigide.
Deuz, depuis toujours, exprime un mal-être, une souffrance que l’entrée dans l’adolescence transforme en rébellion, en violence et agression.

Je suis démunie, inapte à apaiser leurs souffrance. Alors j’ai appelé à l’aide, chercher sur quel support, vers quelle structure m’appuyer.
J’ai trouvé des lectures, pour tenter de percer le mystère de l’adolescence, et j’ai surtout trouvé un lieu bienveillant où déverser mes doutes et mes peurs. Un espace de paroles, pour nos enfants d’abord, pour nous parents ensuite.

Vous trouverez ci-dessous une liste de quelques livres et les coordonnées de la Maison des Adolescents de l’Isère, qui nous a offert à ma fille et moi, un temps bienveillant, attentif et respectueux.

ADOS EXPLIQUES A LEURS PARENTS (LES)

« Les Ados expliqués à leurs parents » par Marie-Rose MORO aux éditions Bayard.
Réunis en grands thémes (les secrets, les apparences, les conduites à risque,…) cet ouvrage regroupe des centaines de questions que se posent les parents au sujet de leurs adolescents (Que faites-vous exactement sur MSN ? Pourquoi ne peut-on plus entrer dans votre chambre ? Pourquoi semblez-vous perdus sans vos amis ? etc.). À chaque question correspondent plusieurs réponses d’ados, qui permettent aux adultes de mieux comprendre leur univers et leur état d’esprit. À la suite de ces réponses, Marie-Rose Moro livre son décryptage, en s’appuyant sur son expérience et son analyse personnelle de la situation des adolescents aujourd’hui. Son discours, rassurant, éclairant, sera utile aux adultes et les aidera à mieux se situer par rapport à leurs adolescents.

« Paroles pour adolescents, ou le complexe du homard » par Françoise et Catherine DOLTO, aux éditions Folio Junior.
Un adolescent, disait Françoise Dolto, c’est un homard pendant la mue : sans carapace, obligé d’en fabriquer une autre, et en attendant confronté à tous les dangers. Découverte de soi, sexualité, révolte, tentations de la violence, de la drogue ou de la dépression : à tous ces défis, Françoise et Catherine Dolto essayent de répondre. Elles s’adressent aux adolescents, mais aussi à leurs parents et aux éducateurs. Parler directement aux adolescents au lieu de parler d’eux : telle aura été la dernière audace de la grande psychanalyste, auteur de Lorsque l’enfant paraît et de La Cause des enfants.
Ce livre veut fêter la force de vie des adolescents, leur capacité à inventer l’avenir car, pensent F. Dolto et C. Dolto, la société changera sous la pression des jeunes.

Logo Maison des Adolescents Isère

Un lieu d’écoute et d’accompagnement

Tu as entre 12 et 21 ans ; tu te poses des questions et tu ne sais pas à qui en parler. Tu n’as plus envie d’aller en cours ou de poursuivre tes activités. Plus rien ne t’intéresse et tu ne sais pas comment le dire et personne ne te comprend. Tu es triste ou inquiet parce que quelqu’un dans ton entourage va mal ou est parti et tu ne sais pas avec qui en parler…Des professionnels sont là pour te recevoir en toute confidentialité et pour t’aider à trouver des réponses à tes questions. 

Un espace « accueil » : des éducateurs, des assistantes sociales, des conseillères de centre de planification, des psychologues.
Un espace « santé » : des consultations médicales, des entretiens infirmiers, des ateliers thérapeutiques.

(prochainement, un article-ressources sur le quotidien et surtout le sommeil des tout-petits)